dommages directs - A. Bamdé & J. Bourdoiseau (2023)

Dans le cadre de la réforme qu'il a faiteDécret n. 2019-1333 du 11 décembre 2019Réforme de la procédure civile selonLoi n. 2019-222 du 23 mars 2019Planification et réforme judiciaire 2018-2022

«Le processus est la forme sous laquelle une réclamation doit être présentée au tribunal, défendue, intervenue, dirigée, jugée, portée en appel et exécutée.» (R.-J. POTHIER, Traité de procédure civile, in limine, tome 1 Paris, 1722, Debure)

==>Présentation générale

Lorsque dans un litige il est nécessaire qu'un juge rende au moins une décision provisoire en procédure d'urgence, la loi prévoit une procédure spéciale dite de référé.

Un juge compétent est un membre unique, généralement le président du tribunal, qui prononce les mesures conservatoires.

484La loi sur la procédure civile définit l'interdiction comme « décision provisoire prise à la demande de la personne présente ou invitée, dans les cas où la loi donne au juge ne participant pas au procès le pouvoir d'ordonner immédiatement les mesures nécessaires

Il résulte de cette disposition que la procédure sommaire a trois caractéristiques :

  • D'abordconduit à rendre une décision provisoire en ce sens que le juge des référés ne se prononce pas sur le fond du litige. L'interdiction n'est donc pas définitive.
  • D'un autre côtéLa procédure sommaire offre au requérant la possibilité d'obtenir du juge toutes les mesures utiles à la sauvegarde de ses droits et intérêts
  • Après toutSi la procédure sommaire, par opposition à la procédure par requête, se caractérise par une procédure contradictoire, le juge ne peut statuer qu'après avoir entendu les arguments du défendeur.

Le juge de la formation, le juge des urgences, le juge de la preuve, le juge indiscutable, étrangement si compliqué à comprendre, est un juge au sens propre du terme.

Il remplit une fonction sociale essentielle et sa responsabilité propre correspond au pouvoir qu'il exerce.

Selon les mots de Pierre DRAI, ancien premier président de la Cour de cassation :toujours présent et toujours disponible (...) (veillez à ce que l'injustice ne se produise pas et ne persiste que dans le temps ou un long processus».

Cependant, la procédure sommaire ne doit pas occulter les intérêts d'une procédure spécifique, qui vise la même chose, mais conduit à un résultat complètement différent : la procédure sommaire a un effet juridique prioritaire, alors que la procédure temporelle spécifique a un effet juridique prioritaire. La force juridique de la procédure a Le juge décide avec la force juridique du défendeur dans l'affaire.

En tout état de cause, avant que le référé ne soit une technique de règlement rapide des affaires aussi bien urgentes qu'évidentes, il était aussi un moyen de résoudre l'urgence née du retard de la lenteur de la justice.

Le fait est que les fonctions des juges ont considérablement changé. Dans de nombreux cas, une injonction sera émise même s'il n'y a pas urgence.

Mieux encore : si le demandeur est pleinement satisfait, il peut arriver, juridiquement provisoirement, de devenir véritablement définitif - sans aucune procédure ultérieure.

En outre, la Cour européenne des droits de l'homme applique désormais au juge extraordinaire les garanties d'un procès équitable en vertu de l'article 6, paragraphe 1, de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH, où chapitre, décision du 15 octobre 2009, Micallef c. Malte, non. 17056/06). De cette manière, la compétence réelle du tribunal provisoire est confirmée.

Le juge de la commission est convoqué par citation. L'affaire est présentée en audience publique de manière contradictoire et une décision est prise sous la forme d'une ordonnance dont le sens n'est que provisoire et n'a aucune valeur juridique.

Par conséquent, l'interdiction ne résout pas tout le différend juridique. Cependant, il est temporairement exécutable.

Un recours devant un juge du collège, qui n'est qu'un juge provisoire et extraordinaire, n'est possible que dans un nombre limité de cas :

  • Coup de transfert
    • En cas d'urgence, le juge peut imposer des mesures qui ne s'opposent pas à un litige sérieux ou sont justifiées par l'existence d'un litige. A cette occasion, on dit que le juge des référés est le juge de l'évidence, de l'indiscutable.
  • Résumé du Conservatoire
    • Un juge des référés peut également ordonner les mesures préventives ou correctives nécessaires pour prévenir un préjudice ou faire cesser une ingérence apparemment illicite (par exemple, arrêter la diffusion d'une publication qui viole manifestement la vie privée d'un individu).
  • Interdire
    • Un juge de la formation a le pouvoir de statuer sur une demande qui n'est pas sérieusement contestée.
  • Interdire
    • Un juge d'exception peut exiger d'une partie l'exécution d'une obligation, même si cette obligation est
  • Transfert suspendu
    • S'il existe un motif valable de préserver ou de prouver certains faits dont pourrait dépendre la résolution du litige avant l'audience, le juge peut ordonner des actes d'instruction, tels que l'expertise.

En pratique, les justiciables ont de plus en plus tendance à ne s'adresser au juge de la formation que pour obtenir plus rapidement une décision judiciaire, négligeant ainsi la fonction originelle de ce processus.

A noter également que par la loi du 30 juin 2000 an, une procédure administrative urgente a été instaurée dans cette juridiction.

==>Processus de demande et processus de résumé

  • Terrain d'entente
    • Monopole des tribunaux présidentiels
      • Les compétences spéciales des présidents de tribunaux disposent de procédures sur requêtes et de procédures sommaires, à l'exception du tribunal du travail.
    • manque de force juridique
      • La procédure de demande et la procédure d'urgence n'ont aucun effet juridique sur la procédure principale.
      • Ils ne conduisent à une injonction provisoire que s'ils aboutissent.
      • En outre, il appartient aux parties d'engager une nouvelle procédure sur le fond du litige.
    • efficacité décisionnelle
      • Tant la décision sur la demande que l'injonction provisoire sont immédiatement exécutoires, c'est-à-dire H. sans que l'appel du défendeur ait un effet suspensif.
  • Divers
    • Le principe de contradiction
      • La différence essentielle entre la procédure selon la requête et la procédure d'urgence réside dans le principe du contentieux.
      • Alors que les procédures par renvoi s'écartent de ce principe directeur de la procédure, les procédures sommaires y sont assujetties.
    • Courir en une minute
      • Contrairement à un jugement provisoire, pour l'exécution duquel le prononcé est d'abord requis, c'est-à-dire le début du délai de recours, un jugement rendu sur demande est automatiquement immédiatement exécutoire.
      • Cela signifie qu'il peut être exécuté après une simple soumission sans avertissement.
      • Sauf si le juge l'ordonne489du CPC que l'exécution du référé aura lieu sur-le-champ, cette décision ne comporte qu'une exécution provisoire.

==>Texte

Deux types de texte régissent le processus de demande :

  • Dispositions communes à toutes les juridictions
    • §§ 484 à 492La loi sur la procédure civile définit :
      • Règles de procédure
      • Le formalisme doit être respecté
      • Les recours qui peuvent s'appliquer
  • Dispositions spécifiques à chaque juridiction
    • Pour le président du tribunal, doit être signaléArticles 834 à 838Vi CPC.
    • Pour le juge protecteur, doit être signaléArticles 834 à 838Vi CPC.
    • Pour le Président du Tribunal de Commerce, doit être signaléArticles 872 à 873-1Vi CPC
    • Pour le Président du Tribunal Arbitral Mixte des Teneurs Foncières, doit être signaléArticles 893 à 896Vi CPC
    • Pour le tribunal du travail Article 879à quoi se réfère-t-ilArticles R. 1455-1 et suivants.du droit du travail
    • Pour le premier président de la cour d'appel, doit être signalé956. et 957. art.Vi CPC.

§1:Compétence du juge de la formation

UN)Capacité de performance

==>Capacité basée sur la capacité ci-dessous

Le juge responsable du procès sommaire est :

  • Soit le Président du Tribunalqui serait compétente pour statuer sur le fond du litige.
  • Ou juge des bienspour les matières relevant de sa compétence, c'est-à-dire celles auxquelles il se réfèreArticles L. 213-4-2 à L. 213-4-7par COJ

Bien entendu, la compétence de droit commun du tribunal fait de son président un juge des référés de droit commun.

Article 836La loi sur la procédure civile prévoit que «Les attributions du président du tribunal issues des deux articles précédents visent toutes les matières pour lesquelles il n'existe pas de procédure sommaire spéciale.

Le Président du Tribunal de Commerce est compétent pour régler les litiges à caractère commercial.

Pour les tribunaux du travail, la législation a créé un organe spécial qui statue sur les demandes d'injonctions provisoires (Art. Loi 1423-13 et R. 1455-1 et suivants du Code du travail.).

==>Juges et magistrats de la procédure préliminaire

Après tout,789La loi sur la procédure civile prévoit que l'enquêteur, lors de son arrestation, «Jusqu'à renonciation, la compétence exclusive demeure à l'exclusion de toute autre composition du tribunal».

De ce fait, les parties n'ont plus la possibilité d'engager un juge de la procédure accélérée, auquel elles empruntent sur certains aspects.

Par conséquent, la nomination d'un juge de la mise en état exclut un renvoi à un juge de la formation. Toutefois, dans l'arrêt du 10 novembre 2010, la Cour de cassation a précisé que son monopole est limité à l'objet du litige devant le Tribunal de première instance (Cass. 2mCivil. 10 novembre 2010, #09-17147).

De plus, le juge de division conserve sa compétence s'il est déchu avant la nomination du coroner.789donne à ce dernier, en effet, le pouvoir exclusif de "si la demande est soumise après avoir été signalée».

SI)Juridiction locale

Très tôt dans la pratique judiciaire, on a considéré que le juge local des référés est la personne qui sera chargée de trancher le litige de fait (Cass. Pour installer Zivil. 4 mai 1910).

Ils méritent également d'être mentionnésArticles 42 et suivantsde la Loi sur la procédure civile pour déterminer la compétence locale des juges en conseil.

==>Principe

Dans ce contexteArticle 42prévoit qu'en principeSauf indication contraire, la juridiction locale est celle du lieu de résidence du défendeur

S'il y a plusieurs défendeurs, le demandeur sera compétent selon le lieu de résidence de l'un d'entre eux.

Si le défendeur n'a ni domicile ni domicile connu, le demandeur peut invoquer la juridiction de son domicile ou de son choix s'il réside à l'étranger.

==>cas spéciaux

  • le premier cas
    • Seul le lieu où se situe l'immeuble est responsable de l'immobilier (44. ZKP-a)
  • un autre cas
    • En matière successorale, l'action est portée devant le tribunal dans le ressort duquel la succession est ouverte, jusqu'au partage (45 du Code civil):
      • les enquêtes entre héritiers ;
      • réclamations des créanciers du défunt;
      • Réclamations relatives à l'exécution mortis causa.
  • le troisième cas
    • Le demandeur peut, à son choix, en plus de la juridiction du lieu de résidence du défendeur, demander également ce qui suit :
      • Dans les cas contractuels, le lieu de livraison effective des biens ou de prestation de services est le lieu de juridiction ;
      • En cas de responsabilité délictuelle, le lieu de juridiction est le lieu où le fait dommageable s'est produit ou dans le ressort duquel le dommage s'est produit ;
      • Dans les matières mixtes, la zone où se trouve le bâtiment est responsable.
      • Le lieu de résidence du créancier est compétent en matière de pension alimentaire ou de contribution aux charges du mariage.

FAIRE)Effets des clauses d'arbitrage et de juridiction

  • Pour les clauses attributives de compétence
    • Dans la décision du 17 juin 1998, la CS a déclaré que "La clause de compétence locale est inopposable à la partie qui exclut le juge de la formation» (2mciv., 17 juin 1998, no. 95-10.563).
    • Dès lors, le juge de la formation demeure compétent quelle que soit la détermination d'une telle clause.
  • Pour les clauses compromissoires
    • Une clause compromissoire est un accord par lequel les parties à un ou plusieurs contrats conviennent de soumettre à l'arbitrage tout différend pouvant survenir en relation avec ce ou ces contrats.
      • Principe
        • 1448de la loi de procédure civile qui en découleDécret n. 2011-48 du 13 janvier 2011Il suppose que "Si un litige né d'une convention d'arbitrage est porté devant un tribunal étatique, ce tribunal déclinera sa compétence à moins que le tribunal arbitral n'ait déjà été constitué et que la convention d'arbitrage ne soit manifestement nulle ou manifestement inapplicable.»
        • Par exemple, s'il y a une clause compromissoire, le juge de la formation doit se déclarer incompétent, ce qui n'est pas le cas de la clause attributive de juridiction.
      • Exception
        • 1449La loi sur la procédure civile prévoit que «Tant que le tribunal arbitral n'a pas été constitué, l'existence d'une convention d'arbitrage n'empêche pas une partie de demander à un tribunal étatique une injonction, une mesure provisoire ou constitutionnelle»
        • Si la partie sollicite ainsi des mesures d'injonction ou d'instruction, la promulgation de la clause compromissoire n'exclut pas le recours au juge de la formation.

§2 :Pouvoirs du juge en conseil

==>juge temporaire

484La loi sur la procédure civile stipule que le juge à volonté "ne sera pas lié par le clienten ce sens que les mesures qu'il prend n'ont qu'un caractère temporaire.

En outre, la mesure d'interdiction a certaines conséquences, à commencer par l'absence de caractère définitif de la décision prise au principal, voire l'impossibilité de faire appel de la mesure d'interdiction tant qu'il est encore probable qu'elle sera révoquée en cas de circonstances nouvelles (Cass. 2mciv., 11 juillet 2013, no. 12-22 630).

Par conséquent, la décision rendue ne lie pas le juge, qui est alors inculpé dans le même but, ce qui signifie en d'autres termes que la décision rendue par le juge du collège ne préjuge pas du procès principal.

Rien n'empêche le juge qui préside l'affaire de rendre une décision différente de celle rendue par le juge de la formation. Les premiers ne seront pas non plus obligés de tenir compte de la solution choisie par les seconds.

Le processus abrégé et le processus principal sont donc complètement séparés l'un de l'autre, c'est pourquoi ils peuvent se succéder ou se dérouler simultanément.

  • Procédure sommaire et procédure au fond se succèdent
    • C'est le cas le plus fréquent
    • Le juge du collège a rendu une décision préjudicielle, qui a conduit à un recours devant le tribunal
    • Bien que cette référence au fond ne soit pas nécessaire, elle est souvent faite par la partie intéressée, surtout lorsqu'un référé ne lui est pas favorable.
  • La procédure en référé et la procédure au principal se déroulent en parallèle
    • Si l'urgence de la situation ne permet pas d'attendre l'issue du procès principal, les parties ont la possibilité de saisir simultanément le juge du collège.
    • Celui-ci rend alors une décision provisoire qui s'applique jusqu'à ce qu'une décision soit prise en la matière.

==>juge de la preuve

Le juge de la formation n'est pas seulement un juge provisoire, il est aussi un juge de la preuve.

En particulier, l'autorité du juge en chambre est limitée à l'évidence, ce qui lui interdit de trancher trois catégories de questions juridiques :

  • Statut des biens et des personnes
    • Ce sont toutes des questions liées à l'incapacité, à l'origine, à la propriété, voire à la régularité de l'assurance proprement dite.
    • Seul un examen de la question peut résoudre le différend
  • réclamations en responsabilité
    • Si le juge de la formation a le pouvoir d'accorder des dommages-intérêts à une partie, il n'a pas le pouvoir d'accorder des dommages et intérêts sur les dommages réclamés par le demandeur (V. en ce sens).2mréf., 11 décembre 2008, numéro 07-20255).
    • En effet, la qualification des conditions de réalisation de la responsabilité nécessite un examen au fond.
  • Interprétation et validité des actes juridiques
    • Dans l'arrêt du 4 juillet 2006, la Cour de cassation a jugé que la nécessité de l'interprétation du contrat par un juge du département indique l'existence d'un litige sérieux, de sorte que l'objet de la requête ne relève pas de son juridiction. est responsable (1annéecivil. 4 juillet 2006, #05-11591).
    • Par ailleurs, la Cour de cassation rappelle régulièrement que le juge du collège n'a pas le pouvoir d'annuler l'acte (soc. 14 mars 2006, 04-48322) ou la résiliation du contrat (Cass. com. 13 octobre 1998, n. 96-15062 (scientifique).).
    • Au mieux, le juge de la formation a le pouvoir de prononcer d'office la résiliation d'un contrat existant en appliquant une clause résolutoire, comme c'est le cas pour les baux (com. 28 novembre 2006, n. 04-20734).

§3 :Variétés recommandées

Si la caractéristique commune de toutes les mesures sommaires pouvant être ordonnées par un juge est leur caractère provisoire, il existe quelques circonstances dans lesquelles des procédures sommaires sont engagées.

Selon le résultat recherché par le demandeur, le fondement de la demande variera. On distingue généralement 4 types de procédures d'urgence :

  • Coup de transfert
  • Résumé du Conservatoire
  • Interdire
  • Interdire
  • Transfert suspendu

et)Résumé d'urgence (article 834 du code civil)

Article 834La loi sur la procédure civile prévoit que «Dans tous les cas d'urgence, le président du tribunal ou le juge de protection peut, dans la limite de sa compétence, déterminer les mesures qui ne font pas obstacle à une contestation sérieuse ou sont justifiées par l'existence d'une divergence de vues.

L'avantage incontestable de ce référé est que le demandeur en référé peut demander au juge de prendre toutes les mesures qu'il estime nécessaires, si leur adoption n'implique pas un examen au fond du litige.

En contrepartie, il doit cependant prouver qu'il a rempli plusieurs conditions strictement contrôlées par le juge.

UN)Sur la recevabilité de la requête

Recevabilité des référés fondés surArticle 834La loi sur la procédure civile est soumise au respect de deux conditions :

1.Détermination de la situation d'urgence

La première condition qui doit être remplie pour la demande du juge dans les départements basésArticle 834de ZKP : détermination de l'urgence.

La question se pose de savoir ce que l'on entend par urgent.

Classiquement, on dit qu'il y a urgence quand "que le retard dans l'imposition de la mesure demandée porterait atteinte aux intérêts du demandeur» (R. Perrot, Cours de droit judiciaire privé, 1976-1977, p. 432).

Il appartient donc au juge de ménager un équilibre entre les intérêts du demandeur, qui pourraient être compromis en cas de retard, et les intérêts du défendeur, qui pourraient être méconnus en cas de décision précipitée ou précipitée. , qui est le moins justifié.

En tout cas, l'urgence est reconnuetu betonuou compte tenu des circonstances de l'affaire.

Leur évaluation relève de l'autorité souveraine d'évaluation des juges. Son urgenceArticle 834de la loi de procédure civile, c'est-à-dire qu'elle n'est pas soumise au contrôle du juge d'annulation, puisque le caractère factuel des décisions rendues à ce sujet leur confère la valeur de simples précédents, qui se limitent à la prétention que les juges ont qualifiée il (voir avec ce conceptcas 2. Société civile, 3 mai 2006, plainte no. 04-11121).

2.Absence de querelle sérieuse ou existence de querelle

Attrapez le juge en fonction des chambresArticle 834Selon le PCC, créer un état d'urgence ne suffit pas. Il doit également être démontré que la mesure demandée :

  • Aucun des deux ne fait face à de sérieuses controverses
  • Ou justifié par l'existence d'un litige

Il convient de noter que ces deux conditions mentionnées sont alternatives, à l'exception de la condition d'urgence, de sorte que le non-respect de l'une d'entre elles n'empêchera pas le juge d'imposer la mesure demandée par le demandeur (Cass. 2e Zivil, 19 mai 1980).

Dès lors, si la mesure en cause rencontre une contestation sérieuse, tout n'est pas perdu pour le demandeur, car il peut toujours gagner si l'adoption de la mesure est justifiée par l'existence d'un procès.

Or, le fait est qu'en pareil cas le pouvoir du juge de la volonté se limite à imposer une mesure d'assurance, c'est-à-dire une mesure qui ne consiste pas en l'application du droit matériel contesté.

D'un autre côtéEn l'absence de contentieux sérieux, le juge est doté des pouvoirs les plus étendus afin qu'il puisse quelque peu préjuger de la décision.

Si retiré par la baseArticle 834En vertu du Code criminel, l'étendue du pouvoir du juge de division dépend de l'existence d'un différend sérieux et la preuve de l'existence d'un différend n'est requise que si un tel différend existe.

==>Pour l'absence de différences sérieuses

Lorsque la mesure demandée se heurte à un contentieux sérieux, un juge est affecté aux chambres sur la baseArticle 834ZPP sera contraint de rejeter la demande du demandeur.

Il convient de noter que l'existence d'un litige grave n'est pas un cas exceptionnel d'incompétence, mais plutôt un manque d'autorité du juge. Par conséquent, il n'est pas nécessaire de le présenter avant chaque défense dans l'affaire (V. en ce sensCass. 3e civ., 19 mars 1986, n° 84-17 524).

Comme la notion d'urgence, l'appel à l'absence de provocation grave n'est pas facile à définir. Que veut dire ce mec ?

Il s'agit d'interdire au juge de prendre une mesure qui l'obligerait à trancher la question en litige. En d'autres termes : la détermination de la mesure demandée ne doit en aucun cas interférer avec la procédure principale.

Un sérieux défi oppose donc l'évidence et l'évidence. A cet égard, un litige sera qualifié de grave dès lors qu'il concerne :

  • Soit on clarifie la question de la condition du peuple
  • Ou décider du bien-fondé d'une action en responsabilité
  • Que ce soit pour l'interprétation ou l'évaluation de la validité d'un acte juridique

On peut citer quelques exemples qui illustrent les limites des pouvoirs judiciaires dans les conseils précités.Article 834Vi CPC.

Sont considérés comme litige majeur et ne relèvent donc pas de la compétence d'un juge :

  • Interprétation de la volonté des parties (3mpolitique, 9 mars 2011, #09-70930)
  • Évaluation de la validité du droit de rétention (com., 1er février 2000, n°. 96-22028 (avis, scientifique).)
  • Appréciation de la validité de l'arrêté préfectoral approuvant la résiliation du bail (3mCivile, 25 février 2016, numéro 14-15719)
  • Évaluation de l'éventuelle nullité du contrat (2mPoliticiens, 6 juillet 2016, #15-18763)

Lorsqu'un juge des référés outrepasse ses attributions et est susceptible d'appel pour erreur lorsqu'il est contraint de se prononcer sur l'interprétation, il en va autrement lorsqu'il doit statuer sur un caractère sans importance sérieuse, c'est-à-dire un obligation d'interpréter, non pas un contrat mais une loi.

A cet égard, la Cour de cassation pourrait blâmer un juge des référés qui aurait refusé d'appliquer une telle interprétation, puis statuer en vertu de l'article 12 de la loi de procédure civile, qui oblige le juge (également en référé) à trancher le différend selon les dispositions légales. (Cass. Soc., 24 juin 2009, n°. 08-42116).

En ce qui concerne l'appréciation de l'absence de contestation sérieuse, étant donné que la décision plénière du 16 novembre 2001 ne relève plus de la compétence des vrais juges (Cass. Âne. Plénière, 16 novembre 2001, no. 99-20114 (rapport, scientifique).).

==>Pour l'existence d'un litige

Si la preuve de l'existence d'une différence n'est pas exigée lorsqu'il est établi en urgence qu'il n'y a pas de différence grave, cela ne s'applique pas lorsqu'il s'agit d'une différence grave.

Dans ce dernier cas, il appartient en effet au demandeur de démontrer que la mesure sollicitée est justifiée par l'existence du litige.

Litige désigne tout désaccord ou mésentente de quelque nature que ce soit entre les parties.

Pour que le juge puisse imposer une mesure d'injonction lorsqu'il estime qu'il existe un différend entre les parties, il doit justifier l'imposition de la mesure.

En d'autres termes, la mesure demandée ne doit pas être liée au différend. Elle devrait être apparentée à lui.

Il peut s'agir, par exemple, de la désignation d'un mandataire ad hoc en cas de litige entre les actionnaires de la société (Cass. 1annéeCivil. 17 octobre 2012, #11-23153).

La mesure prise peut consister en la suspension de l'injonction de payer en cas de litige entre le créancier et son débiteur (Cass. p., 26 février 1980)

Cette décision relève de la compétence des juges (cf. en ce sensCass. 3mCivile, 1er février 2011, numéro 10-10353).

SI)Quant aux mesures prises

==>Mesures autorisées

Pour rappel,Article 834du CPP il est stipulé que le juge en référé urgent »ordonner en référé toutes mesures qui ne sont pas en conflit avec un litige grave ou justifiées par l'existence d'un litige».

A l'examen, il semble queArticle 834Le CPP donne au juge le pouvoir de prendre deux types d'action, selon que le litige est sérieux ou non :

  • Sauf désaccord sérieux
    • Le juge a le pouvoir de prendre des mesures provisoires, c'est-à-dire H. Des mesures similaires à celles qui pourraient être prises à la fin de l'affaire.
    • Dans ce cas, l'application du droit matériel n'est pas contestée, le juge de la volonté est donc autorisé à le développer.
  • Dans un grave différend
    • Le juge du comité n'a pas le pouvoir de s'attendre dans une certaine mesure à une décision fondée.
    • Elle ne peut pas prendre de mesures de sûreté, c'est-à-dire H. Mesures qui, du fait de l'existence d'un litige, doivent permettre d'attendre une décision au principal.
    • Par conséquent, la mesure envisagée est nécessairement dépourvue des effets de la règle de fond, dont les parties discutent actuellement de la mise en œuvre.
    • Cela peut inclure, par exemple, la nomination d'un administrateur provisoire ou la confiscation d'une certaine somme d'argent.
    • Dès lors, la mesure prise n'est pas une disposition d'une décision digne, mais seulement un gel d'une situation contradictoire (suspension des travaux dans l'attente d'une décision de justice, nomination d'un administrateur judiciaire d'un syndicat ou d'une copropriété, suspension). conséquences d'un mandat, nomination d'un syndic de faillite, etc.)

==>Actions interdites

Bien que le juge des référés décide de la confiscation sur la baseArticle 834Le CPC ayant le pouvoir d'agir dans l'attente d'une décision au fond, il lui est interdit d'ordonner toute action impliquant une contestation sérieuse.

Il lui est donc interdit d'imposer toute mesure indiquant :

  • Que l'état des personnes ou des biens soit évalué
  • Ou évaluer le bien-fondé d'une action en responsabilité
  • Ou l'interprétation des dispositions légales de la transaction ou l'évaluation de sa validité

II)Détention provisoire (article 835, paragraphe 1EstCPC)

Article 835 al. 1Estde la CPD, il est défini que "Le président du tribunal ou le juge de protection peut, dans le cadre de sa compétence, à tout moment, même en cas de litige plus grave, déterminer les mesures préventives ou correctives nécessaires pour faire disparaître le dommage menacé ou empêcher la cessation d'un acte manifestement illicite. harcèlement.»

Il découle de cette disposition que le juge de la formation est autorisé à déterminer deux types de mesures pour éliminer le préjudice menacé ou faire cesser le harcèlement illicite :

  • Précautions
  • rénovations

La question s'est rapidement posée de savoir si ces mesures pouvaient être ordonnées en cas de dommage imminent certain ou d'existence d'un trouble manifestement illicite.

L'examen montre que, par définition, aucune mesure rétroactive ne peut être ordonnée pour éviter une menace de préjudice. Cette mesure ne peut être comprise que si le dommage s'est déjà produit. Cependant, si c'est inévitable, cela signifie que cela ne s'est pas encore produit.

De cette observation, on peut déduire ce qui suit :

  • D'abord, l'adoption d'une mesure de retour à la situation antérieure n'est adoptée qu'aux fins de faire cesser un harcèlement manifestement illicite
  • D'un autre côtéL'établissement d'une mesure de sécurité n'est justifié que s'il est nécessaire de prévenir un dommage imminent

Certainement attenduArticle 835 al. 1Estdu CPC, l'existence d'une différence sérieuse est sans pertinence.

Si un juge a engagé une procédure en vertu de la présente disposition, les motifs de ce différend n'affectent pas le pouvoir du juge d'émettre une injonction ou une ordonnance d'interdiction.

UN)Éliminer les dommages menacés et déterminer les mesures préventives

Par conséquent, pour que le juge soit appelé à la volonté de déterminer une mesure d'assurance, il est nécessaire de prouver l'existence d'un dommage menacé.

==>À propos des dommages imminents

Un dommage inévitable signifie un dommage qui ne s'est pas encore produit mais qui se produira certainement si la situation actuelle perdure (voirCass. com., 13. Abr. 2010, non. 09-14386).

Il incombe donc au demandeur de démontrer que, sans l'intervention du juge, il existe un risque avec une certaine probabilité qu'un préjudice irréparable soit causé.

Ce dommage peut résulter du fait, de l'ignorance de la loi ou de la violation des règles.

La probabilité qu'un tel dommage se produise doit être suffisamment élevée pour justifier la prise de mesures conservatoires, c'est-à-dire H. Actions qui peuvent être contraignantes pour la partie contre laquelle elles sont prises.

Il convient de noter qu'en l'espèce les pouvoirs conférés au juge des référés sont analogues à ceux dont il dispose en vertu de ces pouvoirsArticle 835du CPD, indépendamment de l'existence d'un litige plus grave.

Quant à l'exigence d'urgence, elle est incluse dans l'exigence de dommage immédiat.

Quant à l'appréciation du dommage menacé, elle relève de l'appréciation dominante des faits par les juges, alors que la CS n'a aucun contrôle en ce sens (V. en ce sens).Cass. 3mPoliticiens, 5 novembre 2015, #14-18184).

==>À propos des précautions

Si le juge constate qu'il existe un risque de préjudice immédiat, il est habilité à prononcer des mesures provisoires.

La mesure d'injonction est l'opposé de la mesure préventive, car elle ne doit pas consister à anticiper une décision en la matière. En d'autres termes, il s'agit simplement d'un gel de l'affaire jusqu'à ce qu'une décision soit prise lors du procès principal sur le litige.

La mesure de sûreté peut consister en la suspension des opérations, la nomination d'un administrateur judiciaire pour une personne morale, la suspension de la validité d'un ordre de paiement, la nomination d'un administrateur judiciaire, etc.

D'un autre côtéLa mesure préventive ne doit pas consister en l'octroi d'une réserve ou en l'annulation d'un ordre de paiement.

SI)Cessation de l'ingérence manifestement illicite et prise de mesures correctives

Pour que le juge du fond rende une ordonnance de restitution, le requérant doit démontrer la nécessité de mettre fin au trouble manifestement illégal.

Dans l'arrêt du 22 mars 1983, la Cour de cassation a précisé qu'en l'espèce il n'était pas nécessaire de prouver l'urgence comme dans le cas d'une demande en référé (Cass. 3mCivil. 22 mars 1983).

Cette décision a été confirmée à plusieurs reprises par le CS, notamment dans la décision du 5 mai 2011 (Cass. 2mciv., 5 mai 2011, no. 10-19231 (avis, professionnel).).

==>À propos des violations administratives apparemment illégales

L'ingérence délictuelle manifeste signifie, selon un auteur : «tout harcèlement résultant d'un événement qui représente directement ou indirectement une violation manifeste de l'État de droit».

La jurisprudence montre que ce trouble peut être le résultat d'une méconnaissance de la loi ou des règles (voirCass. 1annéepolitique, 17 mars 2016, #15-14072).

Peu importe que la règle enfreinte soit d'origine légale ou contractuelle. Peu importe également que la règle violée soit de nature civile ou pénale.

A cet égard, constituent une ingérence manifestement illicite :

  • Atteinte à la vie privée (1annéepolitique, 17 mars 2016, #15-14072
  • Refus d'un actionnaire de voter pour modifier l'objet social de la société, empêchant ainsi la société d'agir conformément à son véritable objet (com, 4 février 2014, n°. 12-29348)
  • Interruption unilatérale de l'alimentation en eau d'un immeuble d'habitation (3mcivil. 23 juin 2016, #15-20338)
  • Stationnement d'un véhicule au pied d'une voie de desserte obstruant le passage (3mcivil. 21 décembre 2017, #16-25430)
  • Prendre le bien d'autrui sans droit ni titre (3mcivil. 21 décembre 2017, #16-25470)
  • Conditions de résiliation de la relation commerciale existante (com. 10 novembre 2009, n. 08-18337)
  • diffuser des informations sur le processus d'évitement des difficultés commerciales, couvertes par le secret, sans qu'il soit démontré qu'elles contribuent à une information légitime du public sur un débat d'intérêt général (com, 15 décembre 2015, numéro 14-11500)
  • Refus d'un actionnaire de voter pour modifier l'objet social de la société, empêchant ainsi la société d'agir conformément à son véritable objet (com, 4 février 2014, n°. 12-29348)

Afin d'apprécier l'existence d'un harcèlement manifestement illicite, la Cour de cassation exerce son contrôle sur cette notion (Cass. Âne. Plénière, 28 juin 1996, no. 94-15935) ou son absence (pour une corrida tenue dans un territoire de tradition locale ininterrompue :Cass. 2mCiv., 22 novembre 2001, no. 00-16452).

En particulier, la deuxième chambre civile a décidé de laisser la preuve de l'existence du désordre à la discrétion souveraine des juges, mais a exercé son contrôle sur l'illégalité manifeste du désordre (Cass. 2mCiv., 7 juin 2007, no. 07-10.601;Cass. 2mciv., 6 décembre 2007, numéro 07-12.256).

Les juges de la procédure précédente apprécient alors souverainement la mesure appropriée pour mettre fin au trouble qu'ils ont constaté (Cass. 2mCivili, 12 juillet 2012, numéro 11-20 687), car il ressort clairement du libellé du texte que l'intervention du juge dans le conseil ne peut avoir pour objet que de faire cesser le trouble (ou de prévenir le dommage menacé), ce qui lui laisse une grande liberté de mesure discrétionnaire, avec la disposition que la mesure ne doit pas être inefficace (Cass. 2mCivile, 30 avril 2009, numéro 08-16.493) et n'affectent pas de manière déraisonnable la liberté d'expression (Cass. Soc., 26 mai 2010, n°. 09-12282).

Toutefois, si au jour où le juge des référés statue en chambre l'ingérence alléguée a cessé, aucune action ne peut être engagée sur ce fondement.Article 835 al. 1Est, du CPP, déterminant que, en appel, la cour d'appel, qui statue en référé, doit apprécier l'existence de la nuisance ou du danger allégué en se référant à la date à laquelle le premier juge a rendu la décision, et non au jour où qui gouverne (Cass. 2mciv., 4 juin 2009, no. 08-17174).

Si le harcèlement cesse au jour de l'ordonnance, seuls les dommages et intérêts sont pris en compte, mais cela relève de la responsabilité du juge (Cass. 2mciv., 22 septembre 2005, no. 04-12.032), cette dernière, comme le prévoient les textes, n'a pas les moyens de faire cesser l'illégalité, bien que sur la base de l'article 1240 du Code civil elle peut ordonner l'indemnisation des éventuels frais d'indemnisation pour empêcher sa survenance. dommage grave et inévitable, assimilé dans la pratique judiciaire à un dommage spécifique (Cass. 2mciv., 15 mai 2008, no. 07-13483).

==>Concernant les mesures correctives

L'ordonnance de réintégration ordonnée par le juge doit avoir pour objet de mettre fin au harcèlement manifestement illicite allégué par le demandeur.

Ainsi, il peut s'agir de l'arrêt de la diffusion d'un article diffamatoire dans la presse, de l'injonction de supprimer la saisie sans titre exécutoire, de l'injonction de détruire des ouvrages, de restituer des locaux ou encore d'expulser des locataires sans droit ni titre exécutoire.

Une demande de restitution ne peut être justifiée que par la nécessité de mettre fin à un trouble manifestement illicite.

III)Disposition sommaire (article 835, alinéa 2mCPC)

Article 835 al. 2mde la CPD, il est défini que "dans les cas où l'existence de l'obligation n'est pas sérieusement contestée, elle peut rembourser le créancier»

Il résulte de cette disposition que si l'obligation visée par le demandeur n'est pas "sérieusement discutable», peut introduire une demande auprès du juge des testaments en approbation d'un report.

Plusieurs règles régissent la demande d'ajournementArticle 835 al. 2mVotre PCK :

UN)L'indifférence causant une urgence

Si le juge est arrêté dans des divisions fondées surArticle 835 al. 2mdu CPC, la CS a précisé que le demandeur n'est pas tenu de prouver l'existence d'une urgence, comme demandé dans le procès.Article 834Vi CPC.

Le premier conseil politique a décidé dans sa décision du 25 mars 2003 : «La capacité d'un juge à accorder des dommages-intérêts à un créancier n'est pas soumise à une détermination d'urgence» (Cass. 1annéeCivile, 25 mars 2003, numéro 00-13471)

Cet élément essentiel distingue également un résumé urgent d'un résumé préliminaire. Alors que pour certains l'urgence n'est pas pertinente, pour d'autres c'est une condition nécessaire.

Cependant, ils s'entendent sur une chose : l'exigence qu'il n'y ait pas de provocation sérieuse.

SI)Une demande non contraignante sérieusement contestée

Article 835 al. 2mLe KPD suppose la demande de régulation en l'absence d'obligation sérieusement contestée.

La question se pose de savoir ce que l'on entend par "responsabilité sérieusement contestable".

En fait, cette formule est très proche des conditionsArticle 834du CPP, qui autorise le juge à présenter des mesures provisoires.Toutes les mesures ne faisant pas l'objet d'un défi sérieux».

En d'autres termes, les deux concepts sont confondus. Par conséquent, ils peuvent être considérés de la même manière.

L'existence d'une obligation sérieusement contestée implique qu'il est interdit au juge d'agir qui l'obligerait à trancher une question matérielle.

En d'autres termes : la détermination de la mesure demandée ne doit en aucun cas interférer avec la procédure principale.

Un sérieux défi oppose donc l'évidence et l'évidence. A cet égard, un litige sera qualifié de grave dès lors qu'il concerne :

  • Soit on clarifie la question de la condition du peuple
  • Ou décider du bien-fondé d'une action en responsabilité
  • Que ce soit pour l'interprétation ou l'évaluation de la validité d'un acte juridique

Si l'absence d'une obligation sérieusement contestée est établie, le juge intervient dans sa fonction préventive pour s'assurer que la règle de droit matériel pertinente produit des effets juridiques. Par conséquent, il a la capacité de sécuriser les provisions en attendant le prononcé de la décision.

Même si l'obligation alléguée est sérieusement contestée, le pouvoir du juge des référés est limité à l'imposition de mesures provisoires. Il ne peut être confisqué dans ces circonstancesArticle 834de la DPC, soit sur la baseArticle 835 al. 1mR.

Quant à la cote d'inexistence"un engagement sérieusement discutable", est soumis à l'examen du CS, tout comme le terme "argument sérieux» (Cass. 2mciv., 24 mars 2016, n° 15-15306).

FAIRE) Demande de paiement anticipé

S'il s'agit d'une obligation qui ne peut être sérieusement contestée, une condamnation peut être prononcée : le demandeur peut donc demander l'octroi d'un montant provisionnel au lieu d'un montant à titre de dommages-intérêts ou à titre de créance contractuelle.

A défaut, la demande pourrait être rejetée au motif qu'elle ne relève pas de la compétence du juge de la formation qui pourrait considérer :Il n'y a aucune raison de déposer une demande d'indemnisation».

Cependant, s'il dispose de pouvoirs préliminaires, cela ne lui permet pas de trancher dans le procès principal.

Une fois qu'il est établi qu'il n'y a pas d'obligation sérieusement contestée, le juge de la formation est souverain pour déterminer le montant de la réserve à allouer au demandeur (Cass. com., 20 novembre 2007, n°. 06-20669).

Aussi, rien n'empêche le juge de la formation d'accorder une restitution égale à la dette totale réclamée dans le procès principal.

Dans un arrêt du 20 janvier 1981, la Cour de cassation a jugé : «Le montant de la réserve n'était limité à aucune limite autre que le montant incontesté de la responsabilité alléguée» (Cass. com., 20 janvier 1981).

Dans le cas où l'obligation énoncée est partiellement annulable, le juge peut faire une réserve pour la partie qui n'est pas sérieusement annulable.

IV)Confiscation (art. 835. f. 2mBienCPC)

Article 835 al. 2mok, que "Dans les cas où l'existence de l'obligation n'est pas sérieusement contestée, il peut rembourser le créancier ou ordonner l'exécution de l'obligation, même s'il s'agit d'une obligation.

S'il existe une obligation qui n'est pas sérieusement contestée, le juge de la volonté a le pouvoir, outre le pouvoir de déterminer, d'ordonner l'exécution de l'obligation.

Pour que la mesure annoncée soit effective, le juge de la volonté doit imposer une amende, faute de quoi aucune sanction n'est infligée pour non-respect de l'obligation.

Une ordonnance de référé, par exemple, peut ordonner l'expulsion des locaux des locataires sans droits ni titre (voir en ce sens).Cass. 3mCivil. 14 octobre 1987).

V)Résumé des travaux d'essai (article 145 ZPO)

AprèsArticle 9En vertu de la Loi sur la procédure civile, il incombe aux parties de prouver les faits sur lesquels elles fondent leurs allégations.

Cependant,143déclare que "Les faits dont dépend la résolution du litige peuvent faire l'objet d'une enquête autorisée par la loi à la demande des parties ou d'office.».

Certes, les parties n'ont pas de véritable droit à produire des preuves.

Dans ce contexte146La Loi sur la procédure civile interdit à un juge d'ordonner une enquête pour remédier à des lacunes dans la production de preuves.

Toutefois, la loi sur la procédure civile prévoit la possibilité pour une partie d'ouvrir une enquête judiciaire avant le début de la procédure.

L'article 145 de ce code dispose : »Lorsqu'il existe un motif valable de préserver ou de prouver des faits dont peut dépendre la solution du litige devant un tribunal, les actes d'instruction autorisés par la loi peuvent être ordonnés à la demande de toute partie intéressée, sur requête ou en référé.».

C'est la pratique établie des tribunaux146de la loi sur la procédure civile ne s'applique pas si le juge agit sur la base145du même code (Cass. 2mciv., 10 juillet 2008, no. 07-15369;Cass. 2mciv., 10 mars 2011, n° 10-11732).

En particulier, le demandeur doit justifier que la mesure, qui ne peut être ordonnée lorsqu'une procédure judiciaire est déjà pendante entre les parties, porte sur un litige qui pourrait entrer en conflit avec elles et qu'une éventuelle action en rapport avec ce litige ne serait pas clair. impossibilité de succès : la mesure doit être de nature à éclairer le litige entre les parties devant le juge éventuellement appelé (Cass. 2mciv., 29 septembre 2011, n° 10-24684).

Il en découle145La loi sur la procédure civile stipule que s'il est initié avant une audience, le juge a le pouvoir de prendre deux types d'action :

  • Ou il peut prendre des mesures spécifiques pour assurer la préservation des preuves
  • Ou il peut prendre des mesures qui servent à préserver les preuves

Ces mesures sont appelées actions d'enquête.à l'avenir

Or, force est de constater que l'application de cette disposition dépend d'un certain nombre de conditions et que les mesures que le juge peut être en mesure d'imposer sont limitées.

et)conditions d'application

UN)conditions de traitement

145La loi de procédure civile a la particularité de permettre la saisine d'un juge pour mener une enquête avant toute audience, soit en référé, soit sur requête.

Cela signifie-t-il qu'une partie qui veut présenter des éléments de preuve avant le procès a qualité pour agir ?

Analyse combinée145et845le875La loi sur la procédure civile montre que ce n'est pas le cas.

La Cour de cassation rappelle régulièrement que la procédure de requête ne peut être invoquée que si des circonstances particulières l'exigent.

En d'autres termes, la procédure abrégée doit être insuffisante ou du moins insuffisante pour atteindre le résultat souhaité.

Cette hiérarchie procédurale, qui place le processus de demande sous le signe de la subsidiarité, tient à la volonté du législateur de n'admettre une exception au principe du contentieux que dans des cas exceptionnels.

Par conséquent, les parties sont tenues d'examiner d'abord la procédure sommaire. Le processus de candidature ne peut intervenir que s'il n'y a pas d'autre alternative.

Ainsi, dans son arrêt du 29 janvier 2002, la Cour de cassation reproche à la cour d'appel de ne pas avoir appliqué :si la mesure demandée nécessite une exception au principe de contradiction» (Cass. com., 29 janvier 2002, n°. 00-11134).

Toutefois, si la démarche de candidature est justifiée, le demandeur doit remplir deux conditions :

  • D'abordAucune procédure ne peut avoir été engagée dans l'affaire, les mesures d'éducation in futurum visent à recueillir des preuves avant la procédure
  • D'un autre côté, doit établir une base juridique permettant d'établir ou de prouver l'existence de faits en rapport avec une éventuelle action : une éventuelle action au fond ne doit pas être manifestement vouée à l'échec

Au bilan, la méthode de dépôt privilégiée est la base145Ceci est un résumé du CPC.

La procédure de candidature ne peut être envisagée que si des circonstances exceptionnelles le justifient.

SI)conditions de base

Si le juge est arrêté dans des divisions fondées sur145Selon la loi sur la procédure pénale, la mesure demandée doit être justifiée par la nécessité de sécuriser ou d'établir les faits en vue d'une éventuelle poursuite.

==>Justifier d'un motif légitime

La demande ne peut être approuvée que si le demandeur prouve qu'il existe un motif justifié, dont l'existence sera appréciée par des experts (Cass. 2mciv., 8 février 2000, no. 05-14198).

La légalité du motif est étroitement liée à l'état des parties et à la nature de la mesure sollicitée, et le motif n'est légitime que si les faits à constater ou à constater sont eux-mêmes pertinents et utiles.

Le juge n'a pas à caractériser la légalité de la mesure par rapport aux différents fondements juridiques possibles de l'action à laquelle elle est dirigée (Cass. 2mciv., 8 juin 2000, no. 97-13962 (scientifique).).

Les actes d'enquête peuvent servir à conserver des preuves, mais aussi à établir des faits et à influencer des tiers, à condition qu'aucun obstacle justifié ne s'y oppose (Cass. 2mciv., 26 mai 2011, n° 10-20048).

Les actes d'instruction ordonnés, qu'ils soient en urgence ou sur demande, doivent être légalement autorisés.

La Cour de cassation assure que le juge s'est assuré que les mesures demandées ne constituaient pas une atteinte à la liberté fondamentale (Cass. 2mciv., 10 novembre 2010, no. 09-71674;Cass. 2mciv., 6 janvier 2011, no. 09-72.841).

Il a été constaté, par exemple, qu'il est en dehors des actes d'enquête autorisés par la loi au sens de l'article145Selon la loi de procédure civile, il s'agit d'une mesure déterminée par le président du tribunal de commerce et qui permet à l'huissier de justice de pénétrer dans les locaux d'une entreprise soupçonnée de concurrence déloyale sur le marché et de détournement de clientèle et l'application de toutes les mesures sociales, fiscales , comptabilité et saisie. les pièces administratives, de quelque nature qu'elles soient, sont susceptibles d'apporter la preuve, l'origine et l'étendue des malversations et ainsi permettre à l'huissier de perquisitionner les locaux de l'entreprise sans demande préalable de restitution spontanée des pièces concernées et le consentement de la personne sollicitée personne (Cass. 2mciv., 16 mai 2012, n° 11-17 229).

En outre, la Cour de cassation s'interroge sur l'étendue des enquêtes qui peuvent être autorisées sur ce fondement145Vi CPC.

Il convient de noter que le CS dans sa décision du 7 janvier 1999 a déclaré que "Le secret des affaires en soi n'est pas un obstacle à l'application des dispositions de l'article 145 du nouveau code de procédure civile, le juge jugeant que les mesures qu'il a ordonnées sont justifiées et nécessaires à la protection des droits de la partie qui les a demandées.» (Cass. 2mcivil. 7 janvier 1999, #95-21934).

Dans la pratique, les décisions déterminant des actions d'enquête en vertu de l'article 145 sont contestées pour les raisons suivantes :

  • Preuve insuffisante de "juste motif" pour préserver ou prouver les faits sur lesquels la résolution du différend peut dépendre avant le litige ;
  • En raison du caractère imprécis de l'expertise sollicitée, la mission de l'expert ne peut être générale, mais strictement limitée à la recherche de faits pertinents de manière « ciblée » (comme c'est le cas pour toute demande d'expertise entendue devant le tribunal). )

Il n'en reste pas moins que le juge n'a aucun pouvoir d'appréciation, il lui appartient donc de motiver sa décision d'autoriser ou de refuser une demande d'acte d'instruction ou d'imposer la production de documents fondés sur145Votre PCK (Cass. 2mcivile 8 mars 2007, #06-15251).

Il s'agit là d'une différence essentielle par rapport au juge du fond, qui a le pouvoir de décider d'ordonner ou non une mesure d'instruction (Cass. com. 3 avril 2007, n. 06-12762;Cass. com 17 mars 2004, #00-13081).

==>Pour la possibilité d'un procès

Mesure de précaution, résumé145La loi sur la procédure civile, parfois appelée « directive déférée », vise à permettre à une personne morale de rassembler les preuves dont elle peut avoir besoin pour étayer d'éventuelles poursuites.

Encore faut-il que cette dernière soit concevable.

Le procès doit être probable, ce qui signifie qu'il ne doit pas être continu. Selon une pratique judiciaire constante, la condition posée par le texte est qu'aucune poursuite ne soit engagée dans l'affaire ("avant chaque procédure') est une condition de recevabilité qui doit être appréciée et par conséquent remplie au jour de la saisine du juge de la formation.

Par processus judiciaire, nous entendons le processus dans l'affaire. Dans sa décision du 11 mai 1993, la CS a constaté que la mesure 'in futurum' 'doit être prise avant toute audition, c'est-à-direCass. com., 11 mai 1993).

Par conséquent, le renvoi au juge de la formation n'empêche pas une requête fondée sur145Votre PCK (Cass. 2mPolitique, 17.06.1998).

Concernant l'appréciation de l'existence de la procédure, le CS a précisé dans sa décision du 28 juin 2006 : "que la cour d'appel a violé le texte ci-dessus par cette décision, alors que l'absence de procédure au fond, qui est une condition de recevabilité de la requête, doit être appréciée lors de la saisine du juge.» (Cass. 2mciv., 28 juin 2006, no. 05-19283).

Il n'en demeure pas moins que l'interdiction de nommer un juge aux chambres en vertu de l'article 145 ne s'applique pas lorsque la mesure attaquée vise à recueillir des preuves avant l'audience sur les pratiques commerciales déloyales résultant de l'audition entre les parties à l'action en discrimination (Cass. com. 3. Avr. 2013, non. 12-14202 (vue, professionnel).).

II)Procédures effectuées

Pour les demandes urgentes, le juge sera arrêté sur la base145En tant que ZKP, il peut entreprendre toutes les mesures d'enseignement substantielles et légalement autorisées.

Plus important encore, ces mesures remplissent l'un des deux objectifs suivants :

  • Conserver la preuve de l'événement
  • fournit une preuve de fait

De la décision du Conseil suprême du 7 janvier 1999, il résulte que la mesure demandée ne peut être de nature générale.

La deuxième chambre civile a ainsi confirmé la décision de la cour d'appel qui en a tenu compte pour les motifs suivants :Etant donné que la mesure d'instruction sollicitée était une mesure d'instruction générale qui se réfère à l'ensemble de l'activité de la société Drouot et vise à évaluer cette activité et à la comparer aux activités des sociétés poursuivant le même objet, la Cour d'Appel ne se prononce que dans le cadre de ses pouvoirs, conformément à l'article 145 de la nouvelle loi sur la procédure civile, que la mesure demandée va au-delà de ce qui est prévu audit article, en décidant sans ajouter de conditions au texte qui n'y figurent pas» (Cass. 2mcivil. 7 janvier 1999, #97-10831).

Les dimensions exprimées peuvent être très différentes tant qu'elles sont exactes. En ce sens, il peut s'agir :

  • définition des experts
  • Nomination d'huissier
  • Production forcée de pièces par un second ou un tiers

Quant à la publication forcée des documents, elle est de style prétorien.mesures éducativesont été étendus à cette concurrence par fusionArticles 10, 11et145Vi CPC.

En fait145relève de la sous-rubrique de la loi sur la procédure civile relative aux actes d'instruction.

La production de pièces est réglementée par un sous-titre distinct, ce qui a conduit certains à penser que cette mesure échappe à la compétence, puisqu'aucun texte ne prévoit expressément la production obligatoire de pièces par l'autre partie ou par des juges tiers de la formation. . . fait référence à145Vi CPC.

De plus145figurant au chapitre VII. règlement, qui "preuves judiciaires».

Pour cette raison, la Cour de cassation a admis que le juge de chambre puisse ordonner la production forcée de documents appartenant à la partie adverse (Cass. com. 11 avril 1995, n. 92-20985;Cass. 2mcivil. 23 septembre 2004, #02-16459;Cass. 2mciv., 17 février 2011, no. 10-30638) ou par des tiers (Cass. 1annéeréf., 20 décembre 1993, numéro 92-12819;Cass. 2mciv., 26 mai 2011, n° 10-20048).

En fait, on supposait que cette production forcée était susceptible de contribuer au bien.Mandatcas.

En pratique, il sera nécessaire de contraindre la production de documents sous peine de sanction afin d'exécuter efficacement l'ordre émis.

Enfin, lorsqu'une demande de production obligatoire de documents est faite dans le cadre du processus, vous devez vous y référerArticle 11et138Loi de procédure civile.

III)mise en œuvre de la mesure prise

==>Principe

Si le juge est arrêté dans des divisions fondées sur145de ZKP seront vendus immédiatement après la détermination de la mesure demandée (cas 2. Société civile, 6 juin 2013, numéro 12-21683).

Il s'ensuit qu'il n'est pas autorisé à être informé d'irrégularités lors de l'exécution de la mesure ordonnée.

Dans la décision du 15 juin 1994, la CS a statué : "rejetant sa demande d'ordonnance matrimoniale, qu'il a donc considéré à juste titre que les époux de X... n'avaient pas le droit de former une nouvelle requête contre elle» (cas 2. Société civile, 15 juin 1994, no. 92-18186).

Dans la décision du 24 juin 1998, il se prononce à nouveau, soulignant que «d'embaucher un nouveau technicien en lui confiant une mission identique à celle commandée précédemment, [la décision attaquée] constate que le premier technicien n'a pas bien rempli sa mission, alors que conformément à sa décision du 3 octobre 1995, il a ordonné une expertise sur les mesures demandées par la société Henri Maire, qui a épuisé les compétences du juge de chambre de l'article 145 susvisé, toute demande de nouvelle mesure d'instruction, motivée par un manque de diligence de la part du technicien, ne peut être incluse dans la l'avis du juge, la Cour d'appel a ignoré l'étendue de ses pouvoirs» (Cass. 2mcivil. 24 juin 1998, #97-10638).

En outre, il appartient exclusivement aux juges de première instance d'apprécier la régularité de l'exécution de la mesure d'instruction déterminée par le juge des départements en vertu de l'article 145 StPO (Cass. 2mcivil. 2 décembre 2004).

==>Tempérament

Une fois la mesure imposée, le juge de la formation peut seulement « en vertu de l'article 145 de la loi sur la procédure civile, de constater conjointement la production des preuves préalablement déterminées en référé.» (Cass. 2mPoliticiens, 12 juillet 2001, #00-10,162).

Par ailleurs, rien ne l'empêche d'étendre la mission de l'expert à toute fin utile dont dépend la résolution du litige (Cass. com., 22 septembre 2016, n°. 15-14 449).

VI)Procédure "sous forme de procédure accélérée"

UN)Définition

L'ordonnance abrégée est reproduite ci-dessous484de la loi sur la procédure civile comme "décision préalable prise à la demande d'une partie lorsque l'autre comparaît ou est convoquée, dans les cas où la loi confère au juge qui ne connaît pas au fond le pouvoir d'ordonner sans délai les mesures nécessaires».

Cette procédure est également destinée à être utilisée dans des cas autres que les procédures sommaires, car la loi sur la procédure civile vise en partie les décisions rendues en "procédure urgente".procédure rapide dans l'affaire».

Ce processus a commencé avant la réforme mise en place par le gouvernementDécret n. 2019-1419 du 20 décembre 2019accepté dans le cadre de la commandenuméro 2019-738 du 17.07.2019, processus"sous forme de recommandations».

Ce changement de terminologie se justifie par la nécessité d'éliminer les problèmes très fréquents découlant de l'existence de procédures "sous forme de référé", selon l'analyse d'impact de la loi de programmation et de réforme judiciaire 2018 2022 ou "comme dans les référés cas ", où le souhait est atteint "Uniformisation du règlement intérieur.»

En effet, avant la réforme, on peut noter que treize codes et six lois différentes prévoyaient le recours à la procédure dans leur législation.sous forme de recommandationsdans divers cas et noms.

Traiter "en forme", "en forme", "en forme", "en forme", "en forme", "en forme", "en substance" ou encore "en forme". en matière de procédure d'urgence ».

Dans ce contexte, la jurisprudence a jugé que si le texte dit seulement : "Le Président (ou quelqu'un d'autre)"Décision hâtive" le "juge sommaire" le "en termes de recommandations« C'était vraiment une recommandation.

Parfois la loi dit :résumant"et règlement d'application"sous forme de recommandations».

Afin de clarifier la situation qui conduisait à des interprétations dangereuses des textes par la justice, le législateur a décidé d'unifier les confessions.

De plus, le professeur Y. Strickler a proposé l'unification de divers noms de processus abrégés sous le nom ".accords à ce sujet».

Bien qu'il ne s'agisse pas d'interdictions, certaines décisions sont en fait prises sur la base d'interdictions.

A cette fin, les textes mettent en œuvre une harmonisation procédurale en prévoyant une procédure abrégée pour parvenir à une décision qui est en fait une décision valable.

Par conséquent, si le juge tranche l'affaire dans le cadre d'une procédure accélérée, la demande sera formulée, examinée et évaluée comme le serait une demande de mesures provisoires en vertu de l'article 1.Article 839Loi de procédure civile.

Cependant, la différence est importante : le juge exerce la compétence du tribunal au fond et la décision par une décision définitive par rapport au litige sur lequel il a tranché.

Plutôt: "L'acte antérieur n'a pas force de loi dans l'affaire au principal»(article 488 ZPO).

A titre d'injonction provisoire, une injonction urgente en cas de :

  • Elle est provisoirement exécutoire sauf si le juge en décide autrement.
  • Un appel ou une opposition, telle qu'une ordonnance, peut être faite dans les quinze jours, à moins qu'elle ne soit autorisée par le premier juge de la Cour d'appel, ou si une décision finale est prise en fonction du montant ou de l'objet de la réclamation.

La jurisprudence rappelle aussi régulièrement que le président du tribunal devant lequel la procédure accélérée a été engagée n'a pas le pouvoir de déterminer les mesures prévues dans la procédure.Article 834et835du CPP, relevant de la compétence du juge du référé : En référé, l'existence d'un litige grave, d'absence d'urgence, de danger immédiat ou de harcèlement manifestement inadmissible, ainsi que les conditions de conduite d'une enquête, ne peuvent être évalué. a été discutéà l'avenir.

La raison en est que la procédure accélérée ne fait essentiellement qu'emprunter ses règles de procédure à la procédure sommaire.

En d'autres termes, un juge qui décide d'une procédure accélérée n'a pas les mêmes pouvoirs qu'un juge qui décide.résumant».

SI)Cas de procédure accélérée dans l'affaire

La loi sur la procédure civile comprend de nombreuses procédures dans lesquelles un juge statue sur une affaire de manière accélérée, telles que :

  • Les demandes en matière successorale concernant les mesures conservatoires prises après l'ouverture de la succession, "présentée par le président de la juridiction statuant sur l'affaire en référé» (1380 ZKP-a)
  • Les demandes, si des difficultés surviennent lors de la liste de la personne protégée, sont adressées au président du tribunal qui "statuer sur l'affaire par une procédure accélérée» (Article 1333 du Code civil).
  • Réclamations liées à la violation du droit d'auteur ou des droits voisins par le contenu d'un service public de communication en ligne relevant de la compétence de "Le président du tribunal statue sur l'affaire dans le cadre d'une procédure accélérée» qui peut, à la requête des titulaires de droits sur les œuvres et objets protégés, leurs ayants droit, sociétés de gestion collective ou organismes professionnels de défense, ordonner toutes mesures appropriées pour prévenir ou faire cesser cette atteinte aux droits intellectuels ou voisins, à l'encontre de toute personne susceptible de rendez-le correct Le droit contribuera. (L. 336-2 CPI)
  • La mesure de la démolition du bâtiment en cas de constat d'une déficience incurable pouvant "déterminé par ordonnance du président du tribunal, qui statue en référé sur le fond présenté à sa demande» (Loi 1331-29 ZKP).

Il existe d'autres procédures accélérées pour cela : liées à la copropriété, au changement de gérant, à la copropriété, à la santé publique, à la conversion en bail professionnel, etc.

FAIRE)Procédure

Le processus accéléré dans l'affaire dépend deArticle 481-1du CPC dont les règles de base sont issues de la procédure sommaire :

==>Document original

La requête est présentée avec une convocation à une audience au jour et à l'heure fixés pour celle-ci.

Cette convocation doit contenir les mentions obligatoires nécessaires à la procédure judiciaire.

Par conséquent, il convient de distinguer si le remplacement est obligatoire ou facultatif.

==>Regarder

  • Principe
    • Les textes n'ont pas de limite de temps pour leur publication. Indiqué uniquement dansArticle 481-1de la Loi sur la procédure civile que "Le juge s'assure qu'un délai suffisant s'est écoulé entre la convocation et l'audience pour permettre à la partie citée de préparer sa défense».
    • En d'autres termes, l'accusé devait avoir suffisamment de temps pour préparer sa défense avant l'audience. dans le cas contraire, il est autorisé à demander la révocation au juge (V. en ce sens).2mPoliticiens, 9 novembre 2006, #06-10714).
  • Exception
    • Article 481-1, 5° s'assure que "Par exception, en cas de force majeure, notamment en raison d'un délai fixé par la loi ou le règlement, le président du tribunal peut, à sa demande, approuver la saisine au moment qu'il précise, y compris les jours fériés ou les jours fériés du chômage.».
    • Cette disposition permet la mise en place d'une procédure d'urgence par rappel de l'horloge.
    • Toutefois, le procureur doit justifier l'urgence dans sa demande adressée au président du tribunal.
    • Classiquement, on dit qu'il y a urgence quand "que le retard dans l'imposition de la mesure demandée porterait atteinte aux intérêts du demandeur» (Perrot, Cours de droit judiciaire privé, 1976-1977, p. 432).
    • Dès lors, il appartient au président du tribunal de mettre en balance les intérêts du demandeur, qui pourraient être mis en cause en cas de retard, et les intérêts du défendeur, qui pourraient être ignorés en cas de décision hâtive, pour le moins infondée.

==>Renvoi au juge

La transmission au juge se fait par l'envoi d'une copie de la convocation au greffe avant le jour fixé pour l'audience.

Cette règle est validée par l'annulation de l'assignation, qui est délivrée d'office sur ordonnance du juge ou, si cela n'est pas possible, à la demande de la partie.

==>composition du tribunal

En principe, la procédure accélérée dans l'affaire est menée par le président du tribunal de district (Art. L. 213-2 COJ).

Toutefois, ce dernier a la faculté de transmettre l'affaire au collège, dont il fixe la date de l'audience, qui statue sur l'affaire selon une procédure accélérée (Art. 481-1, 4° ZKP-a).

==>procédure orale

Le processus est oral, ce qui signifie que le juge ne peut statuer que sur les allégations présentées à l'audience.

Une autre conséquence du caractère oral de la procédure est que les parties doivent comparaître en personne ou se faire représenter.

==>Processus sans audience

Article 839 al. 2s'assure que "A tout stade de la procédure, les parties peuvent convenir expressément que la procédure se déroulera sans audience, conformément aux dispositions de l'article L. 212-5-1 du code d'organisation judiciaire. Dans ce cas, l'article 828 s'applique et si la représentation par un avocat n'est pas obligatoire, l'article 829.»

Dès lors, il convient de distinguer si la représentation par un avocat est obligatoire ou facultative :

  • La représentation légale est obligatoire
    • 828stipule que dans ce cas les parties doivent exprimer leurs demandes et moyens par écrit. Le jugement est contradictoire.
    • Le tribunal peut décider de tenir une audience s'il estime qu'il n'est pas possible de statuer sur la base de preuves écrites ou si l'une des parties le demande.
  • La représentation légale est facultative
    • 829prévoit que la déclaration par laquelle chaque partie s'engage à conduire l'instance sans audience, si elle est faite au cours de l'instance, a été remise ou transmise au greffe et est nulle :
      • Pour les personnes physiques : mentions des nom, prénom, profession, lieu de résidence, nationalité, date et lieu de naissance ;
      • S'il s'agit de personnes morales : mention de la forme juridique, de la dénomination, du siège social et de l'entité qui les représente légalement.
    • Il est écrit, daté et signé par l'auteur. Ce dernier doit joindre au document l'original ou la photocopie de tout document officiel prouvant son identité et portant sa signature.

==>Décision

Contrairement à une mesure provisoire, qui n'a pas d'effet juridique dans l'affaire au principal, la décision du président de la Cour est définitive sur le fond en matière d'urgence et définitive quant au litige qu'elle a tranché.

Par conséquent, le tribunal statue au fond : sa décision n'est pas rendue à titre provisoire.

==>médecine

La décision d'un juge est exécutoire à moins qu'elle n'ait été rendue par le premier supérieur de la cour d'appel ou qu'elle n'ait été prise en dernier ressort en fonction du niveau ou de l'objet de l'appel.

Le délai de recours ou de réclamation est de quinze jours.

§4 :Procédure urgente

et)représentation des parties

Si, en vertu du droit antérieur, les parties avaient la possibilité de se défendre ou de se représenter en référé, la réforme appliquée par le tribunal s'appliqueraDécret n. 2019-1333 du 11 décembre 2019Réforme de la procédure civile selonLoi n. 2019-222 du 23 mars 2019 relative à la programmation 2018-2022.et la réforme de la justice a changé la règle.

Désormais, la procédure sommaire obéit aux mêmes règles que la procédure principale en matière de représentation des parties.

Le principe du devoir de représentation s'applique. Dans des cas exceptionnels, les parties peuvent se défendre ou se faire représenter.

==>Représentation obligatoire

760Le CPP stipule que les parties sont tenues de désigner un avocat devant le tribunal, sauf indication contraire.

Par conséquent, la représentation devant la Cour est en principe obligatoire.

Ce devoir de représentation est en ce sens un monopole de la représentation légale.

Ainsi, les avocats ne sont autorisés à engager des actes de procédure que devant les juridictions de la cour d'appel sur le territoire de laquelle ils sont domiciliés et devant cette cour d'appel.

Pour les avocats hors du ressort de la Cour d'Appel, leur intervention peut se limiter à une activité de plaidoirie.

Pour le demandeur, cela signifie qu'il doit recourir aux services de deux avocats :

  • L'avocat demande une défense orale devant le tribunal chargé de la procédure
  • Avocat exigeant des actes de procédure

==>présentation facultative

La représentation par un avocat devant le tribunal de district n'est pas obligatoire.

761Le CPP stipule que les parties sont dispensées de l'obligation de désigner un avocat si la demande mentionne :

  • Soit pour un montant n'excédant pas 10 000 euros, soit pour une créance indéfinie née de l'exécution d'une obligation dont le montant n'excède pas 10 000 euros
    • Sauf si l'affaire relève de la compétence exclusive du tribunal. Dans ce cas, la désignation d'un avocat est obligatoire, quel que soit le montant sur lequel porte la demande.
  • Que ce soit dans une affaire relevant de la compétence d'un juge civil.
  • Soit dans l'un des supports mentionnés aux articles R. 211-3-13 à R. 211-3-16, R. 211-3-18 à R. 211-3-21, R. 211-3-23 du Code de l'organisation judiciaire
  • Soit dans l'une des matières énumérées au tableau IV-II de l'annexe au code de l'organisation de la magistrature

La visualisation étant facultative,762Le CPC déclare que les partis :

  • Ou défendez-vous.
  • Laissez-les vous soutenir ou vous représenter :
    • Avocat;
    • Votre conjoint, partenaire ou la personne avec laquelle vous avez conclu un pacte civil de solidarité.
    • Vos proches parents ou alliés.
    • Vos parents ou alliés collatéraux jusqu'au troisième degré.
    • Les personnes qui sont exclusivement liées à leur service personnel ou à leur travail.
  • L'Artikel 761, al. 3Le CPC stipule que l'Etat, les départements, les régions, les communes et les établissements publics peuvent se faire représenter ou assister par un employé ou un représentant de leur administration.
  • Ainsi, s'il n'y a pas d'obligation de représentation, les parties ont le choix entre se défendre elles-mêmes ou désigner un avocat.
  • Si la représentation est décidée, le représentant, s'il n'est pas avocat, doit établir des pouvoirs spéciaux.

II)Démarrer le processus

UN)Document de démarrage

==>Appel

Article 485 al. 1EstLa loi sur la procédure civile prévoit que «La requête est présentée sur convocation à une audience qui se tient à cet effet aux jour et heure habituels du référé.

Dès lors, il n'y a qu'un seul moyen de traiter avec le juge de division : l'assignation.Il est défini dansArticle 55od CPC faire "l'acte d'huissier par lequel le procureur assigne son adversaire à comparaître devant le juge.»

En d'autres termes, une citation à comparaître est une citation à comparaître devant le tribunal qui est en cours, et qui est signifiée à la partie adverse, afin que la partie adverse connaisse les prétentions du demandeur et les présente dans le cadre d'un litige.

La particularité de l'assignation est qu'elle doit être accompagnée d'un titre exécutoire.

Par conséquent, il ne doit pas être adressé au juge, mais à l'accusé, qui a été informé conformément à cette loi qu'une action a été intentée contre lui, avec pour résultat qu'il est tenu de se défendre de la liberté.

==>formalisme

En référé devant le tribunal de grande instance, la citation doit contenir certaines précisions prévues par le règlement de procédure, sous peine de nullité.

Le contenu de ces informations diffère selon que la présentation est obligatoire ou facultative.

Procédure urgente avec devoir de représentation

Référence de droit commun
Art. 54Sous peine de nullité, la requête initiale indique :

1° indication de la juridiction devant laquelle la demande est introduite ;

2° l'objet de la demande ;

3° a) S'il s'agit de personnes physiques, nom, prénom, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance de chaque demandeur ;

b) s'il s'agit de personnes morales, leur forme, leur dénomination, leur siège et l'organe qui les représente légalement ;

4° le cas échéant, les informations sur l'identification des immeubles, nécessaires à la publication au registre foncier.

5° Si un processus de conciliation, de médiation ou de participation doit être précédé, des mesures doivent être prises dans le but de résoudre pacifiquement le différend ou de justifier pourquoi une telle tentative n'est pas tentée.

Art. 56L'assignation contient, à peine de nullité, outre les mentions requises pour les actes de l'huissier et définies à l'article 54 :

1° le lieu, le jour et l'heure de l'audience où se tient l'affaire ;

2° Déclaration relative aux actes réels et juridiques.

3. Liste des documents sur la base desquels la demande est soumise dans la liste ci-jointe.

4° L'indication des modalités de comparution devant le tribunal et la précision que la non-comparution expose l'inculpé au risque d'être jugé uniquement sur la base des circonstances présentées par son adversaire.

La convocation précise également le lieu prévu, le cas échéant

Art. 648• Toute action de l'huissier l'indique, quelles que soient les informations requises par ailleurs

1. Donner ;

2. a) Si le demandeur est une personne physique : nom, prénom, profession, lieu de résidence, nationalité, date et lieu de naissance.

b) Si le demandeur est une personne morale : forme, dénomination, siège et organe qui le représente légalement.

3. Nom, prénom, domicile et signature de l'huissier

4. Si un acte écrit doit être signifié, le nom et l'adresse du destinataire ou, s'il s'agit d'une personne morale, le nom et le siège social.

Art. 473• Si le défendeur ne comparaît pas, un jugement par défaut sera prononcé si le jugement est définitif et qu'aucune assignation n'a été signifiée.

• La décision est réputée contradictoire si elle a fait l'objet d'un recours ou si une citation a été adressée à la personne du prévenu.

Rapports spéciaux
Art. 752• Si la représentation par un avocat est obligatoire, la citation comporte, à peine de nullité, les éléments suivants, outre les éléments requis par les articles 54 et 56 :

1° Recommandation de l'avocat du demandeur

2° Le délai dans lequel le prévenu est tenu de désigner un avocat

• Le cas échéant, la convocation mentionne le consentement du demandeur à la tenue du procès sans audience, conformément à l'article L. 212-5-1 de la Cour constitutionnelle.

Art. 760• Sauf convention contraire, les parties sont tenues de désigner un avocat devant le tribunal.

• Le choix de la résidence est lié à la désignation d'un avocat.

Art. 763Si la représentation par un avocat de la défense est obligatoire, le défendeur doit désigner un avocat de la défense dans les quinze jours de la citation. Toutefois, si la convocation est reçue au plus tard quinze jours avant la date de l'audience, elle peut être traitée par le défenseur jusqu'à l'audience.
Art. 764• Après la recommandation, l'avocat du défendeur avise l'avocat du demandeur. Une copie de l'acte de fondation est déposée au greffe.

• Le document contient, le cas échéant, le consentement de l'inculpé à la tenue du procès sans audience, conformément à l'article L. 212-5-1 de la Cour constitutionnelle.

Procédure sommaire sans obligation de représentation

Référence de droit commun
Art. 54• Sous peine de nullité, la demande originale indique :

1° indication de la juridiction devant laquelle la demande est introduite ;

2° l'objet de la demande ;

3° a) S'il s'agit de personnes physiques, nom, prénom, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance de chaque demandeur ;

b) s'il s'agit de personnes morales, leur forme, leur dénomination, leur siège et l'organe qui les représente légalement ;

4° le cas échéant, les informations sur l'identification des immeubles, nécessaires à la publication au registre foncier.

5° Si un processus de conciliation, de médiation ou de participation doit être précédé, des mesures doivent être prises dans le but de résoudre pacifiquement le différend ou de justifier pourquoi une telle tentative n'est pas tentée.

Art. 56• La convocation contient, sous peine de nullité, outre les mentions requises pour les actes obligatoires et définies à l'article 54 :

1° le lieu, le jour et l'heure de l'audience où se tient l'affaire ;

2° Déclaration relative aux actes réels et juridiques.

3. Liste des documents sur la base desquels la demande est soumise dans la liste ci-jointe.

4° L'indication des modalités de comparution devant le tribunal et la précision que la non-comparution expose l'inculpé au risque d'être jugé uniquement sur la base des circonstances présentées par son adversaire.

La convocation précise également le lieu prévu, le cas échéant.

Art. 648• Toute action de l'huissier l'indique, quelles que soient les informations requises par ailleurs

1. Donner ;

2. a) Si le demandeur est une personne physique : nom, prénom, profession, lieu de résidence, nationalité, date et lieu de naissance.

b) Si le demandeur est une personne morale : forme, dénomination, siège et organe qui le représente légalement.

3. Nom, prénom, domicile et signature de l'huissier

4. Si un acte écrit doit être signifié, le nom et l'adresse du destinataire ou, s'il s'agit d'une personne morale, le nom et le siège social.

Art. 473• Si le défendeur ne comparaît pas, un jugement par défaut sera prononcé si le jugement est définitif et qu'aucune assignation n'a été signifiée.

• La décision est réputée contradictoire si elle a fait l'objet d'un recours ou si une citation a été adressée à la personne du prévenu.

Rapports spéciaux
Art. 753• Si la représentation par un avocat n'est pas obligatoire, la citation doit, à peine de nullité, contenir, outre les mentions requises par les articles 54 et 56, les nom, prénom et adresse de la personne avec laquelle le réclamant réside en France. . s'il réside à l'étranger.

• Le cas échéant, la convocation mentionne le consentement du demandeur à la tenue du procès sans audience, conformément à l'article L. 212-5-1 de la Cour constitutionnelle.

• L'acte introductif d'instance rappelle également les dispositions de l'article 832 et précise les conditions dans lesquelles le défendeur peut obtenir assistance ou représentation et, le cas échéant, le nom du représentant du demandeur.

Art. 832• Sans remettre en cause les dispositions de l'article 68, la demande d'homologation du délai de paiement, selon l'article 1343-5 du Code civil, peut être présentée par lettre ou adressée au greffe. Sont joints à sa lettre les documents sur lesquels la partie souhaite s'appuyer à l'appui de sa demande. La demande est communiquée aux autres parties à l'audience par le juge, pourvu qu'elle soit adressée au greffier par lettre recommandée avec demande d'avis de réception, accompagnée des pièces jointes.

• L'auteur de cet éditorial ne peut pas comparaître à l'audience en vertu de l'article 446-1(2). Dans ce cas, le juge n'acceptera les réclamations contre cette partie que s'il les juge raisonnables, admissibles et fondées.

Art. 762• Si la représentation par un avocat n'est pas obligatoire, les parties se défendront elles-mêmes.

• Les parties peuvent assister ou représenter :

- Avocat;
- son conjoint, partenaire ou personne avec laquelle il a conclu un pacte civil de solidarité ;
- leurs parents ou alliés en ligne directe ;
- leurs parents ou alliés collatéraux jusqu'au troisième degré,
- Les personnes uniquement liées à leurs services personnels ou à leur travail.

• Si le représentant n'est pas avocat, il doit justifier d'une procuration spéciale.

SI)Constitution du Barreau

==>Représentation obligatoire / représentation facultative

La désignation d'un avocat n'est nécessaire en référé que dans les cas où il existe un devoir de représentation et que celui-ci est appliqué par la Cour à la requête760KPK, Prince.

Pour l'histoire, ci-dessous761du CPC, la représentation n'est facultative que si la demande porte sur :

  • Soit pour un montant n'excédant pas 10 000 euros, soit pour une créance indéfinie née de l'exécution d'une obligation dont le montant n'excède pas 10 000 euros
    • Sauf si l'affaire relève de la compétence exclusive du tribunal. Dans ce cas, la désignation d'un avocat est obligatoire, quel que soit le montant sur lequel porte la demande.
  • Que ce soit dans une affaire relevant de la compétence d'un juge civil.
  • Soit dans l'un des supports mentionnés aux articles R. 211-3-13 à R. 211-3-16, R. 211-3-18 à R. 211-3-21, R. 211-3-23 du Code de l'organisation judiciaire
  • Soit dans l'une des matières énumérées au tableau IV-II de l'annexe au code de l'organisation de la magistrature

==>Installation requise

760La loi sur la procédure civile prévoit que «Sauf convention contraire, les parties sont tenues de désigner un avocat devant le tribunal

763déclare que "Si la représentation par un avocat de la défense est obligatoire, le défendeur doit désigner un avocat de la défense dans les quinze jours de la citation.

Pourtant le texte dit :s'il reçoit la convocation au plus tard quinze jours avant l'audience, il peut exercer la profession d'avocat jusqu'à l'audience

De plus, en applicationArticle 760, al. 2m, «La Constitution de l'ordre des avocats prévoit le choix de la résidence"Cela signifie que tous les actes de procédure adressés au défendeur doivent être adressés à son avocat et non à son domicile."

En cas de représentation obligatoire, seuls les avocats inscrits dans le ressort de la cour d'appel compétente peuvent être admis.

Dans certains cas (exécution, division et concurrence, questions d'aide judiciaire, etc.), seuls les avocats inscrits au barreau local sont autorisés.

==>La période fondatrice

  • Principe
    • Le défendeur dispose d'un délai de 15 jours à compter de la date de l'assignation pour désigner un avocat.
    • Ce délai est calculé selon les règles de calcul des délaisArticles 640 et suivantsVi CPC.
  • des exceptions
    • Si la citation a été signifiée au défendeur au plus tard quinze jours avant l'audience, il peut exercer la profession d'avocat jusqu'à l'audience.
    • Si l'accusé réside dans le pays ou à l'étranger, le délai pour la désignation d'un avocat de la défense est prolongé d'un ou deux mois, selon la situation (643 à 644 ZKP-a)
    • Si l'invitation n'est remise à personne,471de la CPD, il est défini que "Le prévenu qui ne comparaît pas peut être à nouveau cité à l'initiative du procureur ou par décision du juge d'office si la citation n'a été signifiée à personne.

==>Sanction pour défaut de constitution

Le défaut d'engager un avocat a des conséquences très graves pour l'accusé, car cette situation s'apparente à un défaut de comparaître.

Mais en dessous472Votre CPC "Si le défendeur ne comparaît pas, l'affaire sera tranchée

Une conséquence selonArticle 54bio"Si le prévenu ne comparaît pas, il risque d'être jugé uniquement sur les circonstances présentées par son adversaire».

Dans ce cas, deux possibilités :

  • Dans le cas contraire, le jugement sera rendu par défauts'il s'agit d'une décision de dernier ressort et que l'assignation n'a été notifiée à personne.
  • Soit le jugement est jugé contradictoiresi appel est admis contre la décision ou si la citation est adressée à la personne du prévenu.

==>Le formalisme de la constitution

  • Contenu de l'acte de constitution de la société
    • 765Le CPC stipule que cela est indiqué par l'acte de nomination d'un avocat
      • Si le défendeur est une personne physique, ses nom, prénom, profession, lieu de résidence, nationalité, date et lieu de naissance.
      • Si le défendeur est une personne morale, forme, dénomination, siège social et entité qui la représente légalement.
    • L'Artikel 764, al. 2majoute : "Le document contient, le cas échéant, le consentement du prévenu à la tenue du procès sans audience, conformément à l'article L. 212-5-1 de la Cour constitutionnelle
  • Avis d'installation
    • 765La STPO stipule que la désignation d'un avocat de la défense par l'accusé ou une personne qui devient partie au cours de la procédure est révoquée par communication entre l'avocat de la défense et les autres parties.
    • Utilisé764stipule qu'une copie des statuts doit être déposée au greffe.
    • 767précise que la copie de l'acte constitutif et des conclusions est remise au greffier soit immédiatement après leur publication, soit, si celle-ci intervient avant la signification en justice, accompagnée de la signification d'une copie de l'assignation.
    • En outre, cette résiliation doit être effectuée soit par l'intermédiaire du RPVA, soit en recourant aux services d'un huissier.
    • Utilisé769du CPP, la remise de la charte au greffe est constatée par la mention de la date de remise et du visa de l'huissier de justice sur la copie ainsi que sur l'original qui est aussitôt restitué.
  • Avis du registre des avocats nommés
    • 773Le CPP stipule que le Secrétariat est tenu d'informer immédiatement les avocats dont la composition est connue du nombre d'inscriptions au registre principal, de la date et de l'heure fixées par le Président du Tribunal pour l'appel de l'affaire et de la salle dans laquelle il est. est distribué.
    • Cet avis sera signifié aux avocats dont la constitution n'est pas encore connue lorsqu'une copie des statuts constitutifs sera déposée auprès de la société.

FAIRE)Regarder

Nous vous rappelons que la comparution est l'acte par lequel une partie comparaît devant le tribunal.

Pour comparaître, la partie doit encore avoir connaissance de l'assignation à laquelle elle se rapporte.

Si cette assignation prend la forme d'une assignation, elle doit être signifiée au défendeur par huissier.

La question se pose de savoir jusqu'à quelle date avant l'audience la citation peut être signifiée.

En effet, l'invité doit disposer du temps nécessaire pour :

  • D'abordprendre connaissance des faits à son encontre
  • D'un autre côté, préparer une défense et, si nécessaire, consulter un avocat

Cette période de publication, c'est-à-dire le délai H. après lequel aucune autre invitation ne peut être envoyée, diffère dans le détail d'un processus à l'autre.

Qu'en est-il des références?

==>Règles communes aux juridictions civiles et commerciales

  • Principe
    • Les textes n'ont pas de limite de temps pour leur publication. Indiqué uniquement dans486de la Loi sur la procédure civile que "Le juge s'assure qu'un délai suffisant s'est écoulé entre la convocation et l'audience pour permettre à la partie citée de préparer sa défense».
    • En d'autres termes, l'accusé devait avoir suffisamment de temps pour préparer sa défense avant l'audience. dans le cas contraire, il est autorisé à demander la révocation au juge (V. en ce sens).2mPoliticiens, 9 novembre 2006, #06-10714).
    • 486de ZKP doit être fusionné avec754Ainsi, pour les référés, l'affaire doit être enregistrée dans les 15 jours précédant l'audience.
    • Dès lors, le délai entre la date de signification de l'assignation et la date de l'audience doit être suffisant pour que le demandeur puisse procéder à la signification de l'assignation dans le délai imparti.
    • Sinon, l'appel expire.
  • Exception
    • Article 485 al. 2mLa loi sur la procédure civile stipule que si «Puisque l'affaire exige l'urgence, le juge de la formation peut autoriser la signification de l'assignation à une heure précise et les jours fériés ou chômés.»
    • Avec cette procédure, qui se caractérise par une procédure horaire abrégée, la personne peut être entendue dans les meilleurs délais et le juge apprécie avant tout l'urgence.
    • Mais le fait est que pour que le demandeur soit convoqué au processus urgent, heure par heure, le demandeur doit d'abord obtenir l'approbation du juge.
    • Pour ce faire, il doit leur adresser une demande selon la procédure prévue au DépartementArticles 493 et ​​suivantsde la loi sur la procédure civile (procédure sur demande)
    • Cette demande doit être soumise afin de recevoir une assignation dans le délai imparti
    • Quant à l'accusé, il faut encore lui donner suffisamment de temps pour se défendre de la liberté.
    • La possibilité d'appeler l'horloge est autorisée dans tous les tribunaux, à l'exception du tribunal du travail.

==>Règles spéciales des tribunaux

Les règles générales applicables aux affaires pendantes devant la Cour ne prévoient pas de délai pour comparaître devant la Cour, il convient donc de se référer aux règles particulières applicables à chaque affaire.

Il s'agit donc de questions de transfert484ff. EU-CPC, qui, comme nous l'avons vu, ne prévoient pas de délai de publication.

Il suffit au juge de s'assurer qu'un délai suffisant s'est écoulé entre la convocation et l'audience pour que le prévenu puisse préparer sa défense.

Cela signifie-t-il que, si cette condition est remplie, la convocation peut être envoyée moins d'une semaine avant l'audience - sauf en procédure horaire urgente ?

D'abordAucun texte ne l'interdit, du moins pas dans la précipitation. Cependant, il y a un autre paramètre à considérer, qui est le temps d'application de la tâche.

Pour la mise en accusation du juge, il ne suffit pas de signifier au prévenu une citation avant l'audience. Il est toujours demandé que cette assignation soit versée au dossier du tribunal.

Toutefois, cette formulation doit être complétée dans un certain délai, parfois supérieur au délai de comparution, puisqu'il est clair que l'inscription nécessite la production d'une lettre de convocation.

Dans ce cas, cela signifie que l'appel doit être effectué avant la date limite d'inscription, ce qui affecte le délai de déclaration, qui est automatiquement prolongé.

Par exemple:

Dans le cas où aucun délai de comparution n'est fixé, comme c'est le cas en référé devant le tribunal de grande instance, et que le délai de dépôt de l'assignation est fixé à 15 jours, le demandeur est tenu d'adresser l'assignation au défendeur avant il expire pour livraison dans ce délai.

En pratique, compte tenu des contraintes matérielles liées à l'inscription et à l'accomplissement des formalités d'inscription, ils doivent conserver une marge de sécurité d'un à deux jours.

En outre, pour déterminer le délai de délivrance d'une assignation à comparaître, il convient de tenir compte à la fois du délai de comparution et du délai de dépôt, car les deux sont étroitement liés.

HÉ)enregistrement de cas

Il en découle754et756du CPP que la saisine du tribunal n'est faite qu'à la condition que l'action procédurale des parties fasse l'objet d'une "résidence" ou autrement d'un "recrutement".

Ces termes sont synonymes : ils désignent ce qu'on appelle la clôture de l'affaire. Par rôle on entend le registre tenu par le greffe du greffe du tribunal, dans lequel sont inscrites toutes les affaires qui lui sont soumises, c'est-à-dire celles sur lesquelles il doit statuer.

Cette obligation d'enregistrer l'acte introductif d'instance est généralisée à toutes les juridictions de sorte que les principes applicables sont les mêmes devant les juridictions judiciaires et commerciales.

En ce sens, la saisine effective du tribunal comporte trois étapes qu'il convient de distinguer

  • Mise en place du document d'origine
  • Enregistrement de rubriques dans le registre principal
  • Création et suivi de dossier

1.Configurer les appels

UN.Transférer l'appel au bureau

754En effet, le CPC stipule que le tribunal, à la demande de toute partie, remet une copie de la citation au greffe.

Dès lors, la signification de la citation au greffe du tribunal est déterminante pour la cession et non sa remise à la partie adverse.

Dans ce contexte769Le ZKP déclare que "Le dépôt d'une copie de la déposition ou de l'acte au greffe est constaté par l'indication de la date de dépôt et du visa de l'huissier sur la copie ainsi que sur l'original, qui est immédiatement restitué.

SI.Date limite de décès

b.1Principe

etLégislation primaire

754ZKP-a, estRèglement n. 2020-1452 du 27 novembre 2020, déclarait dans son précédent texte : «Si la date de l'audience est annoncée plus de quinze jours à l'avance, l'ajournement doit intervenir quinze jours au moins avant cette date.».

paragraphe 2expliqué : "En cas de notification électronique de la date d'audience, la remise doit intervenir dans les deux mois suivant ladite notification

La combinaison de ces deux dispositions avait pour effet de déterminer le délai de signification de l'assignation selon que la date d'audience était signifiée par voie électronique ou non.

==>La date de l'audience n'a pas été communiquée par voie électronique

Cela se produit lorsque les actes de procédure ne sont pas transmis par voie électronique (RPVA).

Cela se produit, par exemple, avec des négociations orales ou des négociations à un jour précis, où la sélection électronique n'est pas requise, conformément à l'art.Article 850du CPC, mais en ce qui concerne la procédure écrite.

Cette disposition garantit essentiellement queSous la menace d'une déclaration d'irrecevabilité d'office, en matière de procédure écrite régulière, les actes de procédure, à l'exception des demandes au titre de l'article 840, sont soumis par voie électronique au tribunal dans un délai déterminé.

Il faut donc dans ce cas distinguer deux situations :

  • La date de l'audience sera annoncée plus de 15 jours avant l'audience
    • Le délai de signalement des appels devrait alors être porté à 15 jours
  • La date de l'audience sera annoncée moins de 15 jours avant l'audience
    • La citation devait être déposée avant le procès sans limite de temps

==>La date de l'audience a été annoncée en ligne

C'est à ce moment que la date d'audience est notifiée par le RPVA, qui est en vigueurArticle 850du ZKP, les parties intéressées :

  • Processus d'écriture correct
  • Processus de repos

754du CPP prévoit que ces procédures nécessitent l'enregistrement d'une citation à comparaître ».dans les deux mois suivant cette notification

En cas de communication électronique de la date d'audience, le demandeur devait donc remettre sa convocation au greffe dans les deux mois suivant la communication de la date d'audience.

Le délai de dépôt de la convocation devrait être adapté à cette nouvelle manière d'annoncer la date de la première audience.

Dans la réforme reconduite un an plus tard, ce système n'a finalement pas été retenu.

ii.Droit positif

754ZKP-a, estDécret n. 2021-1322 du 11 octobre 2021, a maintenant dans sonparagraphe 2bio"Si la date de l'audience est annoncée plus de quinze jours à l'avance, l'ajournement doit intervenir quinze jours au moins avant cette date.

Il résulte de cette disposition que lors de la détermination du délai de dépôt d'une convocation, il convient de distinguer si la date du débat sera annoncée 15 jours avant le débat ou non.

  • La date de l'audience sera annoncée au plus tard 15 jours avant l'audience
    • Dans ce cas, la convocation doit être enregistrée au plus tard 15 jours avant l'audience.
  • La date de l'audience sera annoncée au plus tard 15 jours avant l'audience
    • Dans ce cas, la citation doit être enregistrée avant la plaidoirie sans limitation de durée.

LeDécret n. 2021-1322 du 11 octobre 2021Cela a aboli le système précédent dans lequel il était déterminé si la date d'audience serait annoncée par voie électronique ou non.

B 2Exception

755stipule qu'en cas d'urgence ou en cas de délais très courts pour l'audience, les délais de comparution des parties ou de signification de la citation peuvent être abrégés avec l'autorisation du juge.

Cette urgence est particulièrement caractéristique des procédures d'urgence dont la recevabilité dépend pour certains de la qualification des urgences (cf.Art. 834CPK).

FAIRE.Châtiment

754stipule que le non-respect du délai de dépôt des candidatures est sanctionné par la résiliation de l'invitation, c'est-à-dire par sa résiliation rétroactive, qui entraîne la nullité de tous les actes ultérieurs.

Cette disposition stipule que l'appel se termine :enregistré d'office par ordonnance du juge»

A défaut, le non-respect du délai d'inscription peut être contesté par le dépôt d'une plainte auprès du président ou du juge compétent pour déterminer le délai de prescription. Par conséquent, ce dernier n'a aucun pouvoir discrétionnaire.

En tout état de cause, l'obtention d'un ajournement entraîne la clôture de l'instance.

En particulier, l'expiration de l'assignation ne pouvait interrompre le délai de prescription, qui courait comme si l'assignation n'avait pas été délivrée (Cass. 2mCivile, 11 octobre 2001, numéro 9916269).

2.Enregistrement de rubriques dans le registre principal

726Le CPC stipule que le secrétaire tient un registre général des affaires soumises au tribunal. C'est ce qu'on appelle un rouleau.

Le registre général contient la date de transmission, le numéro d'inscription, les noms des parties, la nature de l'affaire, le conseil auquel elle est renvoyée, le cas échéant, le type et la date de la décision

Une fois que le document qui initie le processus est placé, il doit être inscrit dans le registre principal pour permettre la distribution ultérieure des choses.

3.Création et suivi de dossier

Une fois qu'un cas est enregistré, il incombe au gestionnaire de cas de créer un dossier qui sera surveillé et mis à jour tout au long du processus.

==>Structure du fichier

727Le CPP prévoit que pour chaque affaire inscrite au registre général, le greffier constitue un dossier dans lequel, outre les informations contenues dans ce registre, le nom du ou des juges chargés de l'affaire et, le cas échéant, le lieu , les noms des personnes représentant ou soutenant les parties.

Les actes, notes et documents relatifs à l'affaire sont joints au dossier après avoir été scellés par un juge ou un greffier.

Les décisions, avis et courriers envoyés par la justice sont cités ou copiés.

En cas de procédure orale, les demandes des parties ou références de demandes qu'elles auraient présentées par écrit sont versées au dossier ou consignées au procès-verbal.

Le dossier constitué par le cabinet d'avocats sert donc à recueillir l'ensemble des pièces de procédure. C'est le but769du ZKP, qui définit :Le dépôt d'une copie de la déposition ou de l'acte au greffe est constaté par l'indication de la date de dépôt et du visa de l'huissier sur la copie ainsi que sur l'original, qui est immédiatement restitué.

==>fichier de suivi

771stipule que le dossier est tenu et conservé par le secrétaire de la chambre à laquelle l'affaire a été transmise.

De plus, un fichier est créé qui permet de mettre à jour le statut du dossier à tout moment.

Surtout selon728L'employé du ZKP est tenu de tenir un registre dans lequel sont écrits pour chaque audience :

  • la date de l'audience;
  • Noms des magistrats et huissiers de justice ;
  • Noms des parties et nature de l'affaire ;
  • Référence aux parties agissant seules dans les affaires où il n'y a pas d'obligation de représentation ;
  • Noms des personnes représentant ou assistant les parties à l'audience.

Le greffier indique également si le procès est public ou non, quels incidents se sont produits au cours du procès et quelles décisions ont été prises à propos de ces incidents.

La peine prononcée est inscrite sur le registre qui est signé par le président et le greffier après chaque audience.

au-dessus et au-delà729stipule qu'en cas d'appel ou de renvoi après appel, le greffe du tribunal remet le dossier à la juridiction compétente soit dans les quinze jours du dépôt de la demande, soit dans le délai fixé par des dispositions particulières.

Si nécessaire, l'employé crée des copies des documents nécessaires pour poursuivre le processus.

Par adoptionDécret n. 2005-1678 du 28 décembre 2005Il est permis de conserver le dossier et l'enregistrement sur support électronique, à condition que le système de traitement de l'information garantisse l'exhaustivité et la confidentialité et permette leur conservation.

II)Procédure

UN)Approche contradictoire

Contrairement à la procédure par requête, la procédure sommaire est par adversaire

Je suis d'accord pourArticle 15du Code civil, il est donc nécessaire que les parties soient informées à temps de ce qui suit :

  • Les véritables motifs sur lesquels ils fondent leurs revendications
  • Les données qu'ils fournissent
  • Les moyens légaux invoqués pour que chacun puisse organiser sa défense.

Article 16ajoute que le juge ne peut retenir dans sa décision que les moyens, explications et documents que les parties ont indiqués ou soumis, si elles ont eu l'occasion d'en discuter au procès.

Dans ce contexte selon132La partie qui cite l'acte s'engage à le signifier à toutes les autres parties à l'instance et la remise des actes doit être spontanée.

Dans le cas contraire, le juge peut exclure de l'audience les documents qui n'ont pas été remis à temps.

Or, s'il s'agit d'une procédure d'urgence, se pose la question du délai de dépôt des documents et pièces jointes.

Et si cette information était partagée la veille de l'audience ou même le jour même ?

Dans un arrêt du 12 juin 2002, la Cour de cassation a reconnu que des observations écrites peuvent être envoyées le même jour jusqu'à ce que la dernière partie présente une nouvelle demande (Cass. 3mcivil. 12 juin 2002, #01-01233).

Cependant, si des circonstances particulières empêchent une objection, le CS considère que la communication écrite à la dernière minute n'est pas autorisée (Cass. 2mcivil. 4 décembre 2003, #01-17604).

Avec la décision du 01.01EstEn mars 2006, la Cour de cassation a conclu que «les conclusions doivent être signifiées dans les meilleurs délais en vertu de l'article 15 de la nouvelle loi sur la procédure civile ; que la cour d'appel [jugement en référé], ayant constaté que les conclusions de MP, l'appelant, ont été déposées au greffe du tribunal huit minutes avant le début de l'audience audiences, n'a définitivement rejeté ces audiences que sur la base de conclusions tardives, auxquelles l'opposant n'a pas pu réagir» (Cass. 3mSociété civile, 1er mars 2006, numéro 04-18327).

SI)Audience

La procédure sommaire est orale, de sorte que chaque partie est libre de présenter oralement ses arguments factuels et juridiques lors de l'audience.

Bien que les conclusions écrites ne soient pas obligatoires, il est courant qu'elles soient transmises au juge de la division.

Dans la décision du 25 septembre 2013, le CS a eu l'occasion de préciser : "Étant donné que le jugement sommaire est oral et qu'il n'existe aucune disposition spéciale permettant aux parties d'exposer leurs prétentions et causes d'action par écrit sans comparaître à l'audience, la présentation de déclarations écrites par la partie ne peut compenser le défaut de comparution.» (Cass. soc. 25 septembre 2013, non. 12-17968).

Si le contenu de la plaidoirie diffère des déclarations des parties, le juge doit généralement fonder sa décision uniquement sur la plaidoirie préparée devant le tribunal.

S'agissant de la demande de dérogations procédurales, la CS a jugé dans sa décision du 16 octobre 2003 que ces "Les exceptions doivent plaider la peine d'irrecevabilité avant toute défense en cause. que les demandes des parties devant le tribunal de commerce peuvent être précisées oralement lors de l'audience, et qu'il en est notamment ainsi des exceptions de procédure» (Cass. 2mCivil. 16 octobre 2003, #01-13036).

FAIRE)Référence du cas au sujet

==>non-lieu de l'affaire

Article 837, al. 1Estdu CPD prévoit :A la demande de l'une des parties et si l'urgence le justifie, le président du tribunal ou le juge correctionnel qui a engagé la procédure sommaire de protection des litiges peut soumettre l'affaire à une audience dont la date sera fixée au prendre une décision sur le fond

Il y a donc des cas où le juge de la formation peut présumer que la question qui lui est posée n'est pas évidente et que le litige est sérieux.

Dans ce cas, si nécessaire, il a la possibilité de renvoyer l'affaire au fond, qu'elle soit tranchée au fond et pas seulement temporairement.

En émettant un tel avertissement, le juge de la formation doit s'assurer, en fixant la date de l'audience, que l'accusé dispose d'un temps suffisant pour préparer sa défense.

au-dessus et au-delàArticle 837, al. 2Biendéclare que "Si le président du tribunal a ordonné la comparution du prévenu qui n'a pas comparu, l'huissier le convoque à l'initiative du procureur.

Un recours devant le tribunal contre la décision rendue est alors autorisé.

==>évaluation du matériel

paragraphe 2fon837Le CPC précise qu'en cas d'obligation de représentation, certaines règles issues de la procédure d'autorisation annuelle s'appliquent :

  • D'abord, l'accusé est tenu de désigner un avocat avant l'audience (842 ZKP-a)
  • D'un autre côtéle juge saisi de l'affaire a trois possibilités :
    • Premier choix
      • S'il estime que l'affaire est en état d'être jugée, le juge peut décider de l'entendre en l'état, même si le défendeur n'a pas présenté de conclusions ou n'a fait que des conclusions orales.
    • Second choix
      • Utilisé779du CPP, le président peut décider que l'avocat de la défense lui restituera la date de l'audience qu'il fixera pour l'examen final de l'affaire, s'il détermine que l'échange définitif des conclusions ou la transmission définitive des pièces aura lieu . suffisante pour le pourvoi en justice ou que les conclusions des parties doivent être conciliées avec les dispositions de l'article 768.
    • La troisième option
      • Le juge peut supposer que l'affaire n'est pas encore prête pour une décision, il est donc nécessaire de la retourner à l'enquêteur à des fins d'enquête.
      • Dans ce cas, le travail est redirigé vers la route longue distance.
      • Par conséquent, la discussion est basée sur ses règlesArticles 780 à 797Vi CPC.

III)Interdire

UN)Principe de commande

==>Décision provisoire

484La loi sur la procédure civile prévoit que «L'injonction provisoire est une décision préjudicielle».

Provisoire signifie que la décision rendue par le juge de la formation est remplacée par une décision finale rendue par une ordonnance du tribunal sur le fond.

Les mesures prises par le juge des référés n'ont pas non plus vocation à durer. Elles sont généralement motivées par l'urgence, au moins par la nécessité de protéger les intérêts du demandeur par mesure de précaution.

==>Arrêt non définitif dans l'affaire au principal

488de la loi de procédure civile ajoute : "L'acte antérieur n'a pas force de loi dans l'affaire au principal.»

Cela signifie que la décision rendue par le juge de la formation ne lie pas le juge qui a agi ultérieurement ou en même temps pour les mêmes motifs.

Dans la décision du 13 novembre 2014, la CS a jugé que «L'injonction préalable n'ayant aucun effet juridique dans le procès principal, l'une des parties à l'instance préliminaire peut toujours charger le juge de rendre un jugement définitif.» (Cass. 2mCivil, 13 novembre 2014, après 13-26708).

Essentiellement de la même manière, il a en outre confirmé dans la décision du 25 février 2016 : "La décision provisoire du procès principal n'étant pas définitive, l'une des parties à la procédure préliminaire a la possibilité de faire appel devant le juge afin de rendre une décision» (Cass. 3mcivil. 25 février 2016, #14-29760).

Les parties ont donc la possibilité de saisir le tribunal pour trancher le litige dont l'objet est identique à celui tranché par le juge de division.

Quant au juge saisi de l'affaire, il n'est en aucun cas tenu de se prononcer sur la manière dont le juge de la formation tranche, ni même de tenir compte de la solution retenue, qui a un caractère provisoire.

Bref, les juges ne sont pas liés par les constatations de fait ou de droit du juge de la formation, ni par les conclusions qui en sont tirées, ni par sa décision (voirsens Cass. 2mPoliticien, 02.02.1982)

==>Décision préalable au procès ayant autorité de chose jugée

Dans la mesure où la décision du tribunal de première instance n'a pas force de loi, elle a force de loi entre-temps.

Cela signifie qu'en l'absence d'une décision au fond, l'ordonnance du juge d'appel lie les parties.

Article 488 al. 2La Loi sur la procédure civile prévoit à l'effet que l'interdiction "ils ne peuvent être modifiés ou consultés d'urgence qu'en cas de circonstances nouvelles».

Par conséquent, ce n'est que si de nouvelles circonstances surviennent que les parties peuvent demander au juge de la formation de retirer sa décision.

Dans la décision du 16 décembre 2003, le CS précise : "ne représentent pas des circonstances nouvelles justifiant la révocation de l'injonction, les faits antérieurs à la date de l'audience devant le juge de l'audience qui a rendu l'ordonnance étaient connus de la personne demandant la révocation» (Cass. 3mcivil. 16 décembre 2003, #02-17316).

Par conséquent, pour qu'une nouvelle circonstance se produise, il faut:

  • D'abord, l'événement allégué s'est produit après l'audience sommaire ou était inconnu du demandeur le jour de l'audience
  • D'un autre côtéest un élément d'évaluation qui est nécessaire ou influe sur la décision du juge

Par exemple, la Cour de cassation a estimé que les experts peuvent représenter des faits nouveaux au sens de l'article 488 de la loi sur la procédure civile (Cass. 3mCivil. 20 octobre 1993).

Enfin, le tribunal d'annulation a le droit de supprimer selon488La Cour suprême de procédure civile rejette l'examen en vertu de l'article 593 de la loi sur la procédure civile. Dans sa décision du 11 juillet 2013, elle a décidé : "Les mesures d'interdiction sont sans appel et peuvent être révoquées ou modifiées en cas de circonstances nouvelles» (Cass. 2mPoliticiens, 11 juillet 2013, #12-22630).

SI)exécution de la commande

Utilisé514du CPP, disposition provisoire dans la loi provisoirement exécutoire, ainsi que toutes les décisions de première instance.

L'exécution provisoire d'une mesure provisoire est prévue par la loi c'est-à-dire H. sans que les parties aient à en faire la demande au juge.

Cependant, contrairement à l'injonction, qui est immédiatement exécutoire, l'injonction provisoire doit d'abord être notifiée à la partie adverse pour être exécutoire, sauf si le juge l'indique expressément dans sa décision, ce qui permetS'il est nécessaire»paragraphe 3fon489, C'était lui "Les commandes sont exécutées exclusivement en quelques minutes».

Après signification, l'ordonnance peut entraîner l'exécution des mesures ordonnées par le juge.

Enfin, il convient de noter que cette ordonnance est exécutoire par provision dans toutes ses dispositions, y compris celles régissant les dépens700.

FAIRE)médecine

1.Médicaments courants

==>Appel

  • Fédérer
    • 490de la CPD, il est défini que "L'injonction est exécutoire sauf si elle est prononcée par le Tribunal de Première Instance de la Cour d'Appel ou si elle est prononcée en dernier ressort en fonction du montant ou de l'objet de la demande
    • Il est donc possible pour la partie sous cette condition de faire appel de l'interdiction
      • Ou ça ne vient pas du premier président de la cour d'appel
      • Ou non rendu en dernier recours
  • retard d'appel
    • Le délai pour contester une mesure provisoire est selon490CPC, 15 fois
    • Ce délai court à compter de la remise de la décision à l'autre partie.
    • Dans la mesure où les ordonnances de référé sont exécutoires de plein droit, le recours n'a ici aucun effet suspensif.

==>L'Opposition

490Le CPP envisage la possibilité de recourir à une injonction provisoire en dernier recours dans une situation bien précise : lorsque l'injonction a été accordée par défaut.

Le délai de dépôt des réclamations est de 15 jours à compter de la signification de la décision.

2.Excellents médicaments

==>La troisième opposition

Pour rappel, activezArticle 582En ce qui concerne le CPC, la troisième objection vise la révocation ou la modification de la décision en faveur du tiers qui l'attaque.

De plus, il a pour conséquence que les points jugés qu'il critique sont remis en cause par rapport à leur auteur, auquel cas il est tranché à nouveau en fait et en droit.

Dans ce contexteArticle 585de la CPD, il est défini que "Un tiers peut faire appel de toute décision, sauf disposition contraire de la loi.»

Selon la pratique judiciaire établie, une mesure d'injonction antérieure est considérée comme un jugement au sens de ce texte, c'est pourquoi il est considéré que les objections des tiers à la procédure antérieure sont admises.

==>Annulation

S'il n'y a pas de recours contre une mesure d'interdiction (Cass. 3mCivile, 25 novembre 2014, n. 13-10653 (rapport, scientifique).) est autorisée pour les commandes passées en dernier recours.

Le délai pour déposer un recours auprès de la CS est de deux mois à compter du prononcé de la décision (Cass. Soc., 30 janvier 2002, no. 99-45140 (avis, scientifique).).

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